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Opinion

Les climato-sceptiques nous éloignent de l’action

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Pour préparer le sommet sur le climat de Rio en 2012, allons au-delà des polémiques stériles entretenues en France par des scientifiques plus présents dans les médias que dans les revues de référence.

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  • 1) Dans le domaine scientifique, le doute permanent est de rigueur. Dans le domaine climatique, nous observons, hélas, que toute critique est réfutée avec violence et agressivité. Un tel comportement n’est pas normal, et montre bien que les travaux du GIEC se situent plus dans la sphère du politique que dans celle du scientifique.

    2) Rappelons que le GIEC (Groupe d’Experts Intergouvernemental sur l’Evolution du Climat) est par nature lié au politique, ce qui, dans le domaine scientifique, n’est pas acceptable, car le temps du politique et le temps de scientifique ne sont pas comparables et, en ce qui concerne le climat, nos connaissances actuelles ne sont pas en mesure de répondre aux demandes précises du politique. Notons que le mode de fonctionnement du GIEC a subi de graves dérives, stigmatisées par le sévère rapport de l’IAC.

    3) Par ailleurs, les données d’observation réfutent les modèles numériques du GIEC : stabilisation de la température globale depuis 11 ans, léger refroidissement des océans (mesures des 3300 sondes ARGO), montée de océans de moins de 1 mm/an et absence de point chaud en zone tropicale. En outre, de nombreuses publications mettent à mal les hypothèses de base du GIEC (forçage radiatif, rôle pivot du CO2, rétroactions positives).

    4) Donc, soit on fait confiance, aveuglément, aux modèles, et alors aucune critique n’est acceptée et les données d’observation sont réfutées ou, au mieux, minimisées, soit on fait confiance aux données d’observation et alors il faut revoir les modèles. Je pense que la seconde proposition est la plus raisonnable.

    8.01 à 01h35 - Répondre - Alerter
  • Bel article, un propos clair et construit...

    Dommage que la première réaction soit celle d’un climato-sceptique notoirement connu, avec un verbiage qui donne l’impression de la rigueur d’un propos scientifique mais n’est que le copier-coller d’un argumentaire partisan et biaisé à laquelle la réunion de l’Académie des Sciences a désormais mis fin dans la sphère scientifique.

    Plus que jamais, nous avons besoin de dossier comme celui-ci...au delà de l’argumentaire général se développement des argumentaires anti-éolien, anti-solaire, anti-efficacité énergétique, issus du même moule.

    11.01 à 15h46 - Répondre - Alerter
  • Afin d’apporter un socle scientifique robuste aux négociations et de consolider, pour mieux les comparer, les travaux climatiques conduits dans les différents pays du monde, les Nations Unies ont créé le GIEC, ou Groupe Intergouvernemental d’Experts sur l’évolution du Climat, en 1988. Ce groupe d’expertise synthétise des travaux menés dans les laboratoires du monde entier. Il ne produit pas de point de vue propre mais rend compte de manière consolidée de l’avancée de la recherche scientifique, et en met en avant les progrès comme les points de débat. La qualité de ses travaux, maintes fois reconnue, fut sanctionnée par un Prix Nobel en 2007, conjoint avec Al Gore.

    Les travaux du GIEC, et ceux plus précisément visés du Climate Research Unit, qui avaient fait l’objet de controverses ont finalement reçu un affidavit de la communauté internationale, confirmant, s’il en était besoin, l’honnêteté et la rigueur de travaux effectués sur le réchauffement climatique.

    Le problème n’étant pas la critique mais les éléments servant l’argumentation de cette critique.

    20.01 à 17h08 - Répondre - Alerter
    • jipebe29 : @GJG

      Vous oubliez plusieurs éléments.
      1) Le GIEC n’a pas pris en compte les publication n’allant pas dans le sens du RCA
      2) Le GIEC a sorti de son chapeau pointu diverses hypothèses ne provenant d’aucune publication à comité de lecture : le rôle pivot du CO2 sur T et les rétroactions positives. Donc, il n’a pas respecté sa charte déontologique.
      3) Il y a eu effectivement des opérations de "blanchiment", qui sont une véritable honte.
      4) Mais le sévère rapport de l’IAC a révélé les graves dysfonctionnements du GIEC, ce qui nous permet donc de douter de l’objectivité de ce dernier....

      10.02 à 16h18 - Répondre - Alerter
      • André Laffond : @GJG

        Que des assertions, aucune preuve - une belle illustration de ce type de message "canada dry", qui veut se donner les apparences du sachant mais qui tient de l’affirmation gratuite. Et je constate de plus que jipebe29 est spécialiste des messages climatosceptiques publipostés dans les forums. Mais pour qui ?

        11.02 à 00h46 - Répondre - Alerter
        • jipebe29 : @André Laffont

          1) Pour qui ? Pour que le débat s’installe et que les doutes raisonnables que nous avons puissent être diffusés auprès des citoyens qui sont victimes d’un terrible matraquage médiatique. La science est faite de doutes, l’auriez-vous oublié ? Et la climatologie n’est pas encore mature, compte tenu de son extrême complexité nécessitant la participation de nombreuses disciplines scientifiques. Et je précise que je ne suis financé par personne (dommage pour mon compte en banque), et que je sème ma prose à titre purement personnel, car je suis horripilé par la désinformation et les mensonges que l’on nous assène régulièrement avec une parfaite mauvaise foi.

          2) Il est facile de dire avec morgue et dédain que je ne fais que du verbiage. Mais, ce faisant, vous ne prouvez rien du tout et vous n’apportez aucun argument solide pour contredire mes points 1,2, 3 et 4. Technique classique chez les carbocentistes qui refusent le débat, campés dans leurs certitudes et refusant la prise en considération des données d’observation qui mettent en défaut les projections des modèles numériques du GIEC. Dites-moi, par exemple, quelles sont les publications à comité de lecture relatives au rôle pivot du CO2, ou quelles lois physiques justifient le concept de forçage radiatif, qui viole allègrement la seconde loi de la thermodynamique. Et dites-moi pourquoi le GIEC n’a retenu que des contre-réactions positives, alors que l’on n’en sait rien du tout et que ce ne sont que des hypothèses arbitraires.

          11.02 à 01h29 - Répondre - Alerter
  • Nous n’osions l’évoquer ! Après leur fuite de l’Académie des Sciences et leur refus du débat contradictoire, voilà que les climato-sceptiques veuillent faire héberger leur association par l’institut, afin d’entretenir plus encore l’illusion d’une caution scientifique qui, en France, ne résiste pas aux faits.

    Article du monde, 4 mars 2011

    4.03 à 23h02 - Répondre - Alerter
  • Nous n’aurions pas dit mieux, et nous l’aurions moins bien dit : le CNRS, sous la direction d’Alain Fuchs, effectue une synthèse des éléments qui font consensus sur le climat, et montre bien que le discours climato-sceptique français n’est pas un discours scientifique, mais des propos en l’air qui ne résistent pas à l’épreuve des faits.

    A lire sur http://sciences.blogs.liberation.fr/home/2011/05/climat-le-cnrs-r%C3%A9pond-%C3%A0-claude-all%C3%A8gre.html#tp

    27.05 à 15h02 - Répondre - Alerter
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