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Opinion

Ne tuons pas les banques, cessons de vivre à crédit

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En temps de crise, les gouvernements continueront à choisir les établissements bancaires plutôt que les citoyens. Réaménageons donc notre rapport à la consommation. Une piste révolutionnaire.

5 commentaires
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  • senzadkuna : a credit ?

    l’air que l’on respire est a credit nous n’avons pas le choix ...a moins de vivre en amazonie

    7.12 à 20h20 - Répondre - Alerter
  • Le message général que le citoyen/consommateur/épargnant/travailleur est l’acteur principal du système qu’il critique est salutaire. Mais il faut raison garder.
    Aucun économiste ne critique la spéculation en soi ni ne dénonce le recours au crédit. D’ailleurs ces deux outils ne sont absolument pas incompatibles avec la décroissance.
    Enfin, évoquer "la grande angoisse des politiques, la vraie bombe révolutionnaire" ne me semble pas d’une grande utilité dans un régime politique où nous choisissons nos dirigeants et où nos libertés fondamentales sont respectées.

    8.12 à 14h45 - Répondre - Alerter
    • Antoine, je vous remercie pour votre aimable conseil mais visiblement, nous n’avons pas les mêmes références. Et d’ailleurs, les économistes et leurs manuels ont montré à quel point ils étaient incapables de prévenir dans la situation actuelle. Paul Jorion, qui est a peu près le seul à avoir anticipé la crise des subprimes, propose de prendre des mesures drastiques pour lutter contre la spéculation. Connaissez vous son travail ? Quant aux politiques qu’ils ne serviraient à rien de remettre en cause sous prétexte qu’ils ont été démocratiquement élus selon vous, vous m’inquiétez. Beaucoup même.

      8.12 à 17h08 - Répondre - Alerter
      • Bonsoir,

        Le titre de mon premier commentaire vous a paru peut-être un peu agressif et je m’en excuse.

        L’incapacité des économistes "dominants" à prévenir la situation actuelle est mon principal cheval de batail. Mais pour les combattre (sur le terrain des idées, hein), il faut déjà bien comprendre ce qu’ils racontent. Je lis des opinions d’économistes de courants très variés, dont Paul Jorion, mais je ne prétends bien sûr pas tout connaître de la science économique. Je n’en connais aucun qui conteste l’utilité de la spéculation. Son ampleur actuelle est évidemment contestable, mais le principe est presque vieux comme le monde et a permis d’éviter nombre de pénuries par le passé. Je pense qu’il est dangereux de mettre tous les économistes dans le même panier, à moins d’être partisan d’une décroissance radicale qui prône la sortie de l’économie et de la politique, dont je n’ai toujours pas compris les valeurs.

        Je remets aussi beaucoup en cause les politiques, surtout ceux au pouvoir. Mais dans un régime aussi libre, je ne vois pas comment on peut mieux s’opposer qu’en faisant des propositions alternatives, et pour cela il n’y a pas besoin de révolution. Elle déboucherait sur quoi d’ailleurs ? Il vaut mieux bien y réfléchir avant, parce qu’accepter des violences maintenant pour ne rien gagner au final me paraît douteux.

        Antoine

        8.12 à 19h58 - Répondre - Alerter
      • Flore,

        il existe d’autres "alter-économistes" qui, comme Paul Jorion, avaient annoncé la crise financière de 2008 et proposent des "mesures drastiques pour lutter contre la spéculation". Beaucoup militent à Attac, d’autres viennent de publier un "manifeste des économistes atterrés"...

        Et je ne pense pas non plus que remettre en cause le crédit soit LA solution. Le crédit est un outil, dont l’utilité dépend de ce qu’on en fait. Il est utile quand utilisé pour financer des projets utiles, comme le fait la NEF, qui n’est pas seulement une banque "mutualiste", mais surtout une banque qui ne finance que des initiatives sociales et/ou écologiques. La NEF envoie d’ailleurs un descriptif détaillé des prêts accordés chaque année à ses sociétaires...

        D’autres exemples d’épargne (et donc de crédit) citoyens utiles : Terre de Liens, qui finance l’installation de paysans bio ou Energies partagées, pour un investissement citoyen au profit d’une gestion durable de l’énergie. Comment voudriez vous financer ce genre de projet sans crédit ?

        Alternativement,

        Mathieu

        9.12 à 10h22 - Répondre - Alerter
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