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Énergie

Le pic pétrolier est arrivé

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La nouvelle est tombée ce 18 novembre, via l’Agence internationale de l’énergie. Le pic pétrolier est arrivé, le même jour que le beaujolais nouveau. Sauf que là, c’est l’économie mondiale qui risque de tituber.

17 commentaires
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  • iota : Mieux ainsi

    Lorsqu’on voit les désastres que produisent l’utilisation des énergies fossiles, qu’elles arrivent à leur "peak" l’une après l’autre paraît être une "bonne nouvelle" pour ainsi dire. En effet, la croissance insoutenable que ne veulent pas solutionner les "experts" autrement qu’en en modifiant quelque peu sa cosmétique, forte de ses deux piliers classiques : endettement et énergie, provoquera sans doute un autre type d’économie plus saine, basée, on l’espère, sur le frein à la croissance, voire sur la décroissance, avec un respect plus grand pour l’homo economicus et son environnement.

    14.12 à 09h16 - Répondre - Alerter
  • « Quiconque s’intéresse au pic oil, sait que la découvertes de nouveau gisement est au point mort, nous avons atteint ce pic de découvertes(si mes souvenirs sont bon) vers les années 2000. »

    Euh, non, le pic mondial des découvertes c’était au milieu des années 1960, les Beatles étaient encore quatre garçons dans le vent les Beach Boys n’avaient pas encore pris l’eau et Brian Wilson carburait plein pot (sortie de Revolver et Pet sounds, ah, quelle époque...) :
    http://fr.wikipedia.org/wiki/Fichie...

    Il faut une dissonnance cognitive carabinée pour nier l’évidence en voyant cette courbe... et croire sérieusement à ces « fields yet to be developed » dans des ordres de grandeur suffisants pour pallier le déclin des champs actuellement en production ou développement (graphique cité par le premier intervenant, Frédéric Chomé). M. King Hubbert prévoyait un pic mondial de production vers 2000, en considérant un décalage de 40 ans entre les deux courbes : le "sursis" dans lequel nous sommes d’ores et déjà s’explique principalement par les chocs pétroliers et les crises économiques, eux-mêmes en grande partie dûs à la dépendance croissante (à partir des années 1970 –– le pic de production des USA a eu lieu vers 1971) des pays développés en pétrole importé.

    Tant que j’y suis, voici un texte que j’ai écrit début 2008, à l’occasion d’une manifestation à Toulouse (sur l’air de « Le gorille » de Georges Brassens) :

     Cent le baril ! 

    C’est chaque jour avec angoisse

    Que les analystes lisaient

    Le chiffre qui portait la poisse

    Dans le journal télévisé.

    Quand ils affirmaient pleins d’emphase :

    « Sitôt qu’il franchit 100 dollars

    Notre économie se déphase ! »

    Nous étions déjà rigolards...

    Cent le bariiiii-iiiii-iiiiiiileuh !...

    Tout à coup la nouvelle tombe :

    « Ça y est c’ sûr, susurre-t-on,

    Le brut à 100, c’est une bombe,

    Faisons prier nos curetons ! »

    Citoyennes z’et citoyengs,

    Sauf quelques joyeux allumés,

    Pensaient : « Comment ferons-nous l’pleing

    Quand tout s’ra parti en fumée ?! »

    Cent le bariiiii-iiiii-iiiiiiileuh !...

    Le chef de l’état, magnanime,

    Promettait des subventi-ons

    Pour tous ceux dont le patronyme

    Était de claire extracti-on,

    Déclarant dans France-Dimanche :

    « Ce n’est pas que l’on vous punit

    Mais il faut montrer patte blanche ! »

    Pourtant le bougre avait Bruni...

    Cent le bariiiii-iiiii-iiiiiiileuh !...

    Ceux qui jusque là n’avaient cure,

    Se moquant du cours du pétrole

    Comme de leur premièr’s chaussures,

    Eurent soudain des auréoles

    Sous les bras, mouillèr’ leur culotte.

    Contrairement à ces couillons

    Que la peur fait pisser, nous z’aut’es

    C’est d’extase que nous mouillons...

    Cent le bariiiii-iiiii-iiiiiiileuh !...

    Pour sûr, lire ça en gros titres

    A tous les kiosques z’à journeaux,

    C’est dur après vos orgies d’huîtres

    De foie gras z’et de bigorneaux.

    C’en est fini de l’opulence,

    Il va falloir admettre enfing

    Que le dogme de la Croissance

    Repose sur du sable fing...

    Cent le bariiiii-iiiii-iiiiiiileuh !...

    « Bah ! on va bien trouver aut’ chose,

    Nos impôts vont à ces chercheurs :

    Attendons d’voir c’qu’ils nous proposent,

    Et pensons z’à la chandeleur. »

    Oui mais les chercheurs sont bredouilles,

    L’or noir est sans équivalent,

    A moins peut-être que la houille

    Ne vienne aggraver le bilan...

    Cent le bariiiii-iiiii-iiiiiiileuh !...

    Supposez que vous puissiez vivre

    Heureux z’en étant t’économes ?

    La nouveauté qui vous énivre

    Fait de vous des veaux, non des hommes.

    « Ma voiture est aux trois-quarts bonne ! »,

    Dis-tu, croyant fuir le troupeau ?

    Mais mon vieux tu fais du carbone

    Rien qu’ bouffant du boeuf de Pau !

    Sens le bariiiii-iiiii-iiiiiiileuh !...

    Si par malheur la pénurie

    Venait nous prendre au dépourvu

    Grondrait alors une furie

    Telle qu’on n’a pas z’encor vu.

    Aussi changeons nos habitudes

    De plein gré, prenons du recul,

    Sinon la douleur sera rude

    Quand nous l’aurons tous dans le cul...

    Sang le bariiiii-iiiii-iiiiiiileuh !...

    La suite à chacun de l’écrire

    Par ses actes, sa volonté ;

    Choisissons d’éviter le pire,

    Exerçons notre liberté.

    C’est cela qui nous rendra dignes

    Du prix que nous nous arrogeons :

    Nous, l’espèce la plus maligne,

    Ne vivons plus en sauvageons...

    Sans le bariiiii-iiiii-iiiiiiileuh !...

    (© Gabriel Ballet - 7 janv. 2008)

    4.12 à 13h11 - Répondre - Alerter
  • MMMMh, j’ai tenté de lire le rapport de l’AIE à propos de ce graphique et je tiens à apporter quelques remarques (brèves) :

    - l’AIE présente un graphique avec plusieurs ressource hydrocarbonées et effectivement, le graphiste à bien bossé, puisque ce qui saute aux yeux c’est le pic de production de la courbe bleue : Crude Oil : currently producing fields. soit, la production des champs pétroliers actuellement en exploitation.
    - A côté de cette ressource, l’AIE a ajouté plusieurs autres sources pétrolières, et notamment les fields yet to be developed, c’est à dire les champs découverts qu’ils faut encore exploiter (ie. on les lancera lorsque la demande se fera sentir, ce qui n’était pas le cas jusqu’à présent puisqu’on a eu à subir la récession mondial qui a intriduit une diminution de la consommation de pétrole dans le monde) : report du pic en 2015
    - Il y a également les "Fields yet to be found" : c’est à dire les réserves que l’on va encore trouver : Stabilisation de la production jusqu’en 2035
    - A côté de quoi on rajoute les sources complémentaires (non conventionnelles) qui permettent d’avoir une production globale d’hydrocarbures en augmentation d’ici à 2035.

    Ami lecteur, ne te laisse pas berner par des graphiques trop faciles, le jour ou l’AIE annoncera que l’énergie fossile est end éclin n’est pas arrivé : ils voient encore une production en augmentation, en total désaccord avec le principe de la présefvation des ressources naturelles.

    30.11 à 06h16 - Répondre - Alerter
    • Ceci ne veut pas dire que toute exploitation est impossible, car il reste des réserves, mais elles vont en diminuant et vont obliger à chercher du pétrole beaucoup moins accessible ou de bien moindre qualité (huiles lourdes p.ex.), on a déjà commencé au Canada et au Brésil, ainsi qu’aux States. D’ici une quarantaine d’années, les prix à la production et à la consommation seront tellement exorbitants que ces énergies ne pourront plus être exploitées et encore moins vendues. Il en va de même pour le gaz ou le charbon, même si on nous chante que ce dernier sera disponible pour 200 ans de plus (si on compte les saletés comme la tourbe, inexploitable et la plus grande quantité des réserves). Jusqu’à la lignite peut-être, mais achèterez-vous un charbon 4 fois moins puissant que l’anthracite et infiniment plus polluant à un prix inaccessible ? Peut-être quelques armées folles, et encore... Le pic pétrolier est bien là et les autres suivent de très près (1 à 4 ans). Il n’y a pas encore, loin s’en faut, de production alternative disponible en suffisance, nous sommes donc très mal partis... Seule la décroissance bien contrôlée et la stricte limitation des énergies fossiles jusqu’à obtenir des énergies de remplacement sains en suffisance pourrait aider considérablement, voire contrebalancer les insuffisances. Mais qui dit sain, signifie aussi soutenable, pas du bois ou de la biomasse qui provoque la faim et le défrichement accélérés chez nos voisins du sud déjà bien meurtris...

      14.12 à 09h30 - Répondre - Alerter
  • Je pense m’être bien exprimé dans le titre de mon message. Et ça devient extrêmement gênant si l’on s’intéresse au prix de l’énergie. Sachant qu’une énergie "bon marché" est la clé unique de nos économies (et de nos emplois)je vous laisse imaginer les conséquences. Plutôt non, je vous en parle. Et bien, plus c’est cher, moins je consomme. Moins je consomme, productions et distributions diverses et variées en baisse. Donc augmentation des licenciements. Et c’est la misère.
    Dans mon quartier, crise économique oblige (ce n’est pas une vue de l’esprit pour un grand nombre de mes concitoyens), certains de mes voisins qui avaient une vie normale "avant" n’ont parfois plus rien à manger. Pareil pour le chauffage à payer, l’habillement.

    24.11 à 16h20 - Répondre - Alerter
  • Janet : Bonne nouvelle

    Enfin une bonne nouvelle , espérons que ce n’est pas un poisson d’avril

    22.11 à 17h37 - Répondre - Alerter
  • Cheyenne : Hum

    Ce serait intéressant de réfléchir et donc d’anticiper comment tout ça va changer notre rapport aux distances, et plus largement à l’instantanéité de notre société...
    Parce qu’après 200 ans de recul des distances, on risque de repartir en sens inverse.

    22.11 à 15h22 - Répondre - Alerter
  • mhubin : fin du pétrole

    Certes il reste quelques réserves en mer de Chine et au large des cotes afrixcaines, mais il ne faut pas se faire d’illusions les réserves chinoises seront exclusivement pour les chinois (seuls les idiots n’ont pas encore compris comment fonctionne le système chinois qui ne respecte aucune convention internationale sauf quand ça l’arrange et qui pille allègrement le savoir faire européen et américain, donc croire qu’ils nous fourniront LEUR pétrole c’est réver) et les réserves africaines seront gaspillées (piratage, attentats etc... vont augmenter et conduire à la catastrophe, en outre l’évolution du climat dont certains n’ont toujours pas compris la réalité va rendre encore plus complexe et dangereuse l’exploitation offshore. Donc il y a urgence à trouver d’autres solutions. En fait beaucoup existent et dorment actuellement dans les coffre forts des grandes compagnies pétrolières qui refusent d’exploiter les idées de maints inventeurs indépendants qui ont testé des idées sans pétrole mais qui ont vendu leur brevet à une compagnie telle la Shell qui s’est empressée de classer le brevet dans ses archives pour l’après pétrole (et pour continuer sur le dos des consommateurs à faire des bénéfices faramineux.

    22.11 à 14h41 - Répondre - Alerter
  • Il n’est jamais évident de décrypter les discours de ce type, notamment lorsqu’on a l’impression, comme c’est le cas ici, d’apprendre une nouvelle alarmiste et qui devrait nous faire réagir mais qui, en même temps, conclue d’une façon laissant à entendre que, finalement, il n’y a pas à s’inquiéter.

    C’est souvent le cas en ce qui concerne les ressources dont nous sommes entièrement dépendant aujourd’hui. Pour essayer d’aider à ce décryptage, je vous propose cette vidéo (malheureusement en anglais) d’un professeur américain faisant un cours très vulgarisateur sur les conséquences de la fonction exponentielle. Quel rapport avec l’extraction du pétrole me direz vous ? Et bien, tout simplement que dès que vous entendez le mot croissance de X% (de la demande, de l’extraction etc.) vous avez à faire à croissance exponentielle.

    Voici le lien vers la vidéo, elle dure 1h20 mais est découpée en vidéos de 10min : http://www.youtube.com/watch?v=F-QA...

    22.11 à 10h23 - Répondre - Alerter
  • En 2005, des experts indépendants prévoyaient un pic pétrolier pour... 2015,
    et l’IAE trouvait ceci totalement fantaisiste.

    En 2010, l’IAE parle de pic... pour essayer d’en récupérer le maximum, dans tous les sens (et l’essence...) du terme : forer plus profond... (voir le Golfe du Mexique), traiter les schistes bitumineux, travailler avec des régimes "TOTAL-itaires", etc.

    Pour vous divertir sur ce sujet grave et important, pour imaginer une "vie après le pétrole", écoutez la chanson "Solar Song", sur le site album des Chansons Vertes et BIO, les chansons écolos sur le net :
    http://ChansonsVertesetBIO.free.fr

    OuVertement EELV
    Jean-Guy

    22.11 à 09h27 - Répondre - Alerter
  • Si même la prudente Agence Internationale de l’Energie l’avoue, c’est qu’on y est vraiment !

    Maintenant, la question n’est plus de savoir si il faut économiser ou non le pétrole, mais bien à quelle vitesse on va adapter notre société à un pétrole de plus en plus rare et cher.

    A nous de faire le bon choix des économies et des énergies renouvelables... et de ne pas tomber dans le piège du charbon riche en CO2.

    21.11 à 23h07 - Répondre - Alerter
  • En voila une étude qu’elle est belle et à laquelle on va faire dire ce qu’on veut lui faire dire

    LA METEO N’EST PAS CAPABLE DE PREDIRE LE TEMPS QU’IL VA FAIRE DANS UNE SEMAINE et voila quelqu’un qui va nous dire ce que seront les réserves de pétrole dans 50 ans

    a) Les réserves dépendent essentiellement du prix qu’on est prêt à payer. Certaines réserves non rentables dans les années 70 soit exploitées depuis, la technique aidant, on arrive à extraire de plus en plus (meilleur rendement)

    b) La notion d’épuisement des réserves dépend d’un facteur inconnu qui est la consommation. Si je suis capable de fournir plus et que la demande diminue, les réserves ne dureront pas 20 ans mais 200 ou 2000 ou plus !!!! qui sait !
    Alors qu’une voiture consommait allégement ses 10 litres au 100 en 1970 ( en europe / au usa faire de fois 3 à fois 5) Aujourd’hui la conso est divisée par 2 et qui sait ce qu’il en sera demain

    Alors, SVP, arrétez de nous prendre pour des andouilles avec des chiffres auxquels vous faites dire ce qui vous arrange et, vu que ça fait 40 ans qu’on nous dit qu’il n’y a du pétrole que pour 20, reconnaissez que vous vous êtes plantés.

    20.11 à 16h04 - Répondre - Alerter
    • Clandestino : Bluffé !

      Ouah quelle argumentation, je suis médusé. Plus rien à dire ....

      22.11 à 19h24 - Répondre - Alerter
    • Prévoir la météo à plus de 8 à 10 jours est impossible car trop de paramètres entrent en ligne de compte...

      Par contre, mesurer un stock, même souterrain est relativement facile et qui plus est fiable en terme de données. Nous ne découvrons actuellement plus de pétrole, les dernières ressources en Afrique/Brésil/Chine ne seront pas en mesure de combler le manque de production des puits actuels.
      Les voitures actuelles ne consomment pas 2 fois moins que celles des années 90, dans le meilleur des cas on peut parler de 30%. Ce qui est vrai, c’est que les voitures européennes sont moins gourmandes que leurs années car la cylindrée moyenne est moins importante que précédemment.
      En 2000, la Chine consommait 4,8 millions de barils par jour contre 8,5 millions de barils par jour en 2009, soit quasiment un doublement en 9 ans... et ce n’est pas fini ! A ce rythme là, la Chine sera le premier consommateur mondial de pétrole avant 2020, devant les USA avec leur 18,5 millions de barils par jour en 2009. Et je ne parle pas des autres pays émergents qui consomment et consommeront de plus en plus...

      Le prix à payer quand il n’y a plus rien à acheter ne signifie pas grand chose.

      Un point à méditer tout de même, et c’est là que le danger réside à l’approche d’une pénurie annoncée : nous mangeons du pétrole : engrais, herbicides, pesticides, stockage, emballage, transport...

      Sans pétrole, nous mangerons quoi ?

      24.11 à 14h57 - Répondre - Alerter
      • EN accord avec vous...
        Et en total désaccord avec le premier intervenant, qui oublie de prendre en compte la croissance démographique mondiale, qui impose une consommation énergétique accrue dans les années a venir.

        Quiconque s’intéresse au pic oil, sait que la découvertes de nouveau gisement est au point mort, nous avons atteint ce pic de découvertes(si mes souvenirs sont bon) vers les années 2000. L’URSS avait connu le même phénomène, et 10 ans plus tard son économie pétrolière connaissait son pic oil (une des conséquences de la chute de l’urss, ce n’est donc pas rien.....)

        Nous sommes ici face a la logique des rendements décroissants, décroissance de la rentabilité, de la qualité, de la découverte, MAIS croissance de la demande mondiale (induite par la croissance démographique et l’évolution des BRIC) .
        Bref, nous sommes sur la brèche.

        25.11 à 00h50 - Répondre - Alerter
    • Il faudrait préciser si vous faites des commentaires sarcastiques, cyniques ou que c’est réellement ce que vous pensez ; car si c’est le cas, et bien je vous conseille de vous informer et d’étudier un peu. Commencez par exemple avec une chose facile : le pic de Hubbert, et voyez comment il s’applique aux autres types d’énergies... Ensuite on reparlera de production/consommation, et éventuellement de géopolitique... Puis de prospective et de perspectives...

      14.12 à 20h34 - Répondre - Alerter
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