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Énergie

Les syndicats peuvent-ils utiliser l’arme nucléaire ?

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D’un côté, le droit de grève. De l’autre, la sécurité des sites nucléaires et le risque de pannes de courant. Jusqu’où les travailleurs de l’atome peuvent-ils s’engager contre la réforme des retraites ?

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  • Ce qui est vrai pour l’énergie et bien expliqué dans cet article l’est aussi pour la grève dans les transports et sur un plus long terme.

    Les pénuries d’essence sont certes le fait des blocages des raffineries mais aussi de l’augmentation importante de la demande. Le besoin de se déplacer est le quotidien de nombreux travailleurs, pour des trajets domicile travail ou pour des déplacements professionnels. Si certains déplacements peuvent être reportés, nos entreprises et autres organisations ne peuvent pas différer tous les déplacements et c’est en voiture qu’ils s’effectuent par absence de transports en commun.

    A titre personnel, j’ai parcouru plus de 2000 km en voiture depuis mardi dernier, ces kilomètres auraient été effectués en train en temps normal.

    Et demain ? J’habite Lyon et de nombreux habitants ont cessé d’utiliser les transports en raison de retards incessants depuis bien longtemps. C’est notamment le cas des personnes qui habitent l’Ain et qui préfèrent utiliser leur véhicule plutôt que de compter sur une ligne SNCF victime de trop nombreuses pannes et autres grèves, malgré le surcout et le stress que ces déplacements occasionnent. Ce mouvement social ne fait que les conforter dans leur position et leur permet de convertir leurs proches à ces pratiques. TCL, organisme en charge des transports dans l’agglomération, constate une stagnation du nombre d’utilisateurs, et ce, malgré de nouvelles lignes. Combien de CO2 et surtout de polluants sont générés chaque année par ces comportements ? Le mouvement social sur les retraites ne contribue-t-il pas à ce phénomène ?

    20.10 à 15h13 - Répondre - Alerter
  • Observatoire du nucléaire : Terra eco pronucléaire ?

    Amusant de lire à la fin de cet article que l’électricité produite par des centrales au charbon à la place des centrales nucléaires est "une mauvaise nouvelle pour la planète".

    Parce que quand l’électricité est nucléaire, c’est une bonne nouvelle ?????? Et les déchets radioactifs ? Et les fuites d’uranium ?

    Et les rejets massifs radioactifs et CHIMIQUES (zinc, phosphore, sulfates, sodium, chlorures, morpholine, cuivre, etc) opérés par les centrales nucléaires dans les rivières ?

    S’il s’agit vraiment de préserver la planète, la peste nucléaire n’est pas préférable au choléra charbon (ou vice-versa !)

    Terra éco aurait donc rejoint les beaux parleurs (Edf, Areva, sarkozy et cie) qui prétendent que le nucléaire est "propre" ????

    21.10 à 13h41 - Répondre - Alerter
    • Julien Kostrèche : comme vous y allez !

      Nous ne disons pas que le nucléaire est une bonne nouvelle pour la planète, ni même que c’est une énergie "propre" (adjectif difficilement acceptable tant que ne sera pas réglé la question des déchets radiocatifs).

      Il n’en reste pas moins que faire tourner des centrales à charbon plutôt que des centrales nucléaires, c’est rejeter dans l’atmosphère plus de gaz à effet de serre (à production d’énergie égale). Donc, lorsque la France importe de l’électricité de l’étranger - où les centrales thermiques sont plus nombreuses - il y a de fortes chances pour que cette électricité soit plus chargée en carbone.

      Cela ne fait pas pour autant du nucléaire une énergie "décarbonée". Car il en va des centrales comme des voitures électriques, leur construction induit des rejets de CO2, tout comme l’extraction des matières premières nécessaires à leur fonctionnement (l’uranium pour les centrales nucléaire et le lithium pour les batteries des voitures électriques).

      Julien Kostrèche, rédacteur en chef de terraeco.net

      21.10 à 18h33 - Répondre - Alerter
      • Observatoire du nucléaire : Nucléaire et co2, peste et choléra

        Votre réponse n’est pas très rassurante. Vous précisez "Il n’en reste pas moins que faire tourner des centrales à charbon plutôt que des centrales nucléaires, c’est rejeter dans l’atmosphère plus de gaz à effet de serre".
        Certes, mais "Il n’en reste pas moins que faire tourner des centrales nucléaires plutôt que des centrales à charbon, c’est rejeter dans l’environnement des produits extrêmement polluants".

        Vous ne semblez pas rejeter la peste (nucléaire) autant que le choléra (charbon), et c’est bien ça qui est troublant...

        Observatoire du nucléaire

        22.10 à 10h04 - Répondre - Alerter
      • Bonjour,

        Nouveau sur ce site, j’ai été surpris par le titre de cet article, qui me semblait très exagéré. Après sa lecture, qui m’a fait partager vos regrets sur l’augmentation des émissions de GES, j’avais pensé à une maladresse de votre part. Toutefois, l’argument que vous avancez dans votre commentaire, qui réaffirme une position anti-nucléaire ("Cela ne fait pas pour autant du nucléaire une énergie "décarbonée". Car il en va des centrales comme des voitures électriques, leur construction induit des rejets de CO2, tout comme l’extraction des matières premières nécessaires à leur fonctionnement") ne me semble pas pertinent.

        Car certes la fabrication, l’approvisionnement, la maintenance et le démantèlement d’une centrale nucléaire induisent des émissions de GES, mais souvenez-vous bien qu’il en va exactement de même pour les centrales à charbon, à gaz, les barrages hydroélectriques, les éoliennes, le PV, et j’en passe. A ce détail près que le nucléaire et les énergies renouvelables n’émettent pas de GES pour la production d’électricité. Inutile d’être une lumière en maths niveau 4ème pour comprendre que très vite, les émissions de GES des EnR et du nucléaire deviennent négligeables devant celles des énergies fossiles, qui non seulement émettent aussi des GES pour la construction des infrastructures, mais en émettent encore plus intrinsèquement.

        Pour cette raison, dire que le nucléaire n’est pas décarboné, bien qu’exact en toute rigueur, est un jeu de langage qui cache le fait que c’est une énergie bien plus propre (en termes de GES, a minima) que les énergies fossiles. A mon sens, ce n’est déjà pas une si mauvaise chose.

        Pour le reste, la question des déchets nucléaires (plus globalement des pollutions engendrées par le nucléaire) est abordée par Observatoire du Nucléaire avec le même état d’esprit (ie : confondre littéralement 1 et 1 000 000). OK le nucléaire civile génère des déchets, mais d’une : comme toute activité, et de deux : l’extraordinaire densité énergétique du nucléaire face au chimique a des conséquences que trop de gens ont oubliées. Pour rappel : 1 kg d’uranium non enrichi génère autant d’énergie que 12 tonnes de CH4 ou une quinzaine de tonnes de charbon ; il évite à lui seul l’émission de 42 tonnes de CO2. Et je ne parle pas de toutes les saloperies qui traînent dans le gaz et le charbon (soufre, toxines, cendres, etc.).

        Il est beaucoup plus commode de gérer quelques kg de déchets très toxiques, mais solides, que des dizaines de tonnes de déchets gazeux pour la plupart. Commode au sens économique, énergétique, et bien entendu environnemental du terme. Avec toutes ces données en tête, je ne vois vraiment pas ce que vous avez de tangible à reprocher au nucléaire. Pourriez-vous m’apporter vos éclaircissements ?

        Signé : un ingénieur qui ne comprend pas les beaux parleurs (Greenpeace, Sortir Du Nucléaire, Les Verts, Dominique Voynet et cie) qui prétendent que le nucléaire est "la peste"

        28.10 à 14h39 - Répondre - Alerter
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