En août dernier, le prix Nobel de physique décédé ce mercredi s’élevait contre le réacteur nucléaire expérimental français. Mais pas au nom d’une position antinucléaire.
La position du regretté Charpak était pleine de bon sens : la solution à (relativement) court terme au problème de la production d’énergie passe par une technologie déjà en partie maitrisée, le surgénérateur. Les scientifiques les plus sérieux et informés pensent que la fusion est pour beaucoup plus tard, quand nous et nos descendants aurons tous subi les conséquences du changement climatique. Pour résoudre le problème il y a deux priorités pour moi évidentes : les économies d’énergie et le développement du nucléaire, le reste (éoliennes, photovoltaïque...) ne tient pas vraiment la route tout en mobilisant l’essentiel des financements.
Iter : le dernier coup de gueule de Charpak