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Demande à FredO

Mon épargne sent-elle le gaz… à effet de serre ?

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Titulaires d’un compte en banque, vous êtes probablement à la tête d’une montagne de tonnes de CO2. Pourquoi ? Car vos produits financiers, investissements boursiers ou assurances vie servent des secteurs fortement émetteurs. Petits calculs avec FredO.

8 commentaires
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  • Bonjour. Vous trouverez les réponses à quelques unes de vos questions sur le site de l’Association pour la Transparence et l’Etiquetage des Produits Financiers (www.atepf.fr) : l’étude "Epargnez en Epargnant la Planète" donne un aperçu du poids carbone des principaux produits financiers. En complément, je publierai en fin d’année un livre sur le sujet et le classement des banques françaises en fonction de leur poids carbone.

    Quelques résultats. Confier 10 000€ à un banquier, revient grosso modo à utiliser une voiture : une Fiat Panda si mon argent ronronne sur un livret A, une Ferrari s’il fait la course aux profits dans un fonds placé en bourse. Entre les deux, un contrat d’assurance-vie, le placement préféré des français, produira un niveau de pollution comparable à une grosse BMW

    29.09 à 11h58 - Répondre - Alerter
  • Jean-Pierre CANOT : Rions sans trop émettre !

    Il parait que le CO2 émis par les activités humaines, et rejeté par notre respiration représente une quantité très faible.

    Dommage ! car on aurait pu se poser la question de savoir si au lieu d’émettre de ce C02 dans des actes économiquement inutiles ou des écrits et discours sans intérêt, nous ne ferions pas mieux de garder notre souffle pour, en restant polis, la phase terminale de notre digestion.

    Ceci étant, si le CO2 a réellement une influence sur le climat, ce qui est encore bien loin d’être démontré, le fait que les banques détiennent les fonds qui vont financer les activités économiques, ne leur donne pas plus qu’à ceux qui leur ont confié ces fonds une responsabilité dans le volume d’émission de CO2.
    Si les banques détiennent en effet de l’argent, c’est si l’on peut dire que le coup est déjà parti et le CO2 émis, puisque la création monétaire, hormis le cas hélas de plus en plus fréquent où l’on fait de l’argent avec l’argent, se fait à partir de ces actes économiques émetteurs de CO2.

    Le problème est donc de se poser la question de l’utilité de nos actes économiques, sur ce point, si les banques ne détenaient que des fonds destinés à financer l’agriculture, ce qui malheureusement est de moins en moins vrai, nous pourrions enfin respirer tranquilles, puisque l’agriculture est la seule activité économique qui recycle par la photosynthèse infiniment plus de CO2 qu’elle n’en émet.

    L’article est néanmoins amusant, souhaitons que rire ne dégage pas trop de CO2 !

    29.09 à 15h12 - Répondre - Alerter
  • Antoine : Flux/stock

    Bonjour,

    J’ai un gros doute sur le rapprochement que vous faites entre l’intensité carbone du PIB et l’épargne.
    Le PIB est un flux, l’épargne est un stock. Vous appliquez donc l’intensité carbone d’un flux à un stock.
    La production économique annuelle générée par votre prêt de 10,000€ ne correspond qu’au montant des intérêts (+ le profit après intérêt de l’emprunteur), pas au principal.
    Prêter 10,000 n’engendre pas une production annuelle de 10,000, à moins que vous ne placiez vos avoirs avec un rendement de 100%, mais même Madoff fait moins !

    Si on garde une approche approximative en appliquant un moyenne à une épargne donnée (ici l’intensité carbone du PIB, alors que mon épargne peux financer de l’efficacité énergétique tout autant qu’une centrale à charbon), on arrive à la conclusion que plus le rendement financier est élevé, plus on émet de GES (soit plus ou moins ce que dit S. Dupré).
    Le raisonnement n’apporte pas grand chose pour faire des arbitrages extra-financiers, puisque justement on gomme les différences liées à la nature des projets financés. On peut trouver des exemples d’investissement engendrant peu d’émission mais avec un fort rendement financier ainsi que des exemples opposés avec un rendement faibles mais pour financer des projets fortement émetteurs.

    Comme tout écolo qui se respecte, je me suis posé des questions sur ce qui est financé avec mon épargne. Depuis, je la mets à la disposition de la Nef.
    Toutefois mon point de vue sur la question est qu’on ne peut pas attendre de prise en compte généralisée de facteurs extra-financiers dans les décisions financières. Car a priori, quelqu’un qui place de l’argent, c’est pour en tirer le plus d’argent possible (à un niveau de risque financier donné). C’est d’autant plus vrai pour un professionnel, et j’en connais peu qui soient philanthropes dans l’exercice de leur métier.
    Une solution est de financiariser les facteurs extra-financier, comme donner un coût à l’émission de GES. L’investisseur deviendra écolo malgré lui en continuant à ne prendre en compte que son taux de profit.
    Ca pourrait à la rigueur marcher pour le changement climatique, par le marché des quotas d’émission ou la taxe carbone qui revient simplement à taxer l’énergie primaire d’origine fossile.
    Mais pour tous les autres enjeux, notamment les enjeux sociaux, la biodiversité, les ressources en eau douce et j’en passe, ce principe de donner un coût aux externalités négatives peut vite tourner à l’usine à gaz complètement utopique ou au mieux inefficace. Dans ce cadre, je ne vois qu’une voie : changer de modèle de développement, pour un modèle axé sur la qualité globale plus que sur la quantité, donc sur autre chose que sur l’expansion sans limite, donc sur autre chose que le capitalisme et la recherche inconditionnée du profit.
    La démonstration est trop rapide mais c’est déjà pas mal pour un commentaire sur un blog en semaine à minuit :-)

    Pour le prochain post "A propos, plutôt que de faire des économies, n’ai-je pas intérêt à brûler la chandelle par les deux bouts et à consommer à en crever, puisqu’en terme de carbone ce ne sera sans doute pas pire que de laisser mon argent en Banque ?", j’ai ma petite idée. Tout consommer risque d’engendrer une grande consommation de ressources naturelles, y compris d’énergie fossile. Alors qu’aujourd’hui nous avons besoin d’investir massivement (et urgemment) pour la reconversion écologique de l’économie, dans l’efficacité énergétique, dans de nouvelles infrastructures, dans la R&D etc. Ainsi à mon avis, l’épargne est bien plus utile que la consommation si elle est allouée à des causes utiles (c’est-à-dire pas en action Total car elle servirait à extraire le pétrole jusqu’à la dernière goute).

    30.09 à 00h08 - Répondre - Alerter
  • des comme ça , ne cherchez pas il n’y en a pas ! une banque avec ses denrées daubées a la bourse adossées , qui peut vous amenez a gratter pour gratos quelques journées ou toute une année ...voir plus si affinité ! 1999 c.n.p. l’assureur de malheur l’avait concocté , un écureuil en vrai receleur l’avait distribué , c’était le nuances 3d "boosté" par dynamique + , précurseur des autres fameux doublo en 2001 , et des supers actions natixis trouvaille de l’union branlante d’un borgne et d’un manchot , le groupe b.p.c.e. en 2006 , le crédit foncier et la main invisible étatisée sont aussi les complices de cette sinistre équipée ! un petit bonheur était espéré ...mais une bande de truands , pourtant certains de la Légion d’Honneur décorés , a la direction d’une mafieuse organisation , en se lançant dans de criminelles prises de positions spéculatives sur les marchés en avaient décidé autrement ! assurance vie "caisse d’épargne" c’est la ruine qui peut étre assurée , faux marchands de bonheur mais vrais escrocs , ce ne sont pas des criminels , ils vous présente juste un bon poison sous le nez en vous invitant gentiment a y gouter ! piégé on peut jubiler quand + de 5000 euros se sont en-Volés pour dans les poches de gros s....ds allés se poser , par le biais de la première des 3 saletés citées , 03.12.1999 ce n’était pas initialement des actions qui avaient été demandées , c’était un p.e.l. qui devait etre prolongé , mais avec l’insistance d’un conseiller financier par le haut a n’en pas douter dument mandaté , la suite vous l’avez deviné , "caisse d’épargne" la banque qu’il est préférable de ne jamais rencontrer , un savoir faire inégalé dans un domaine particulier : celui de la malhonneteté , une exclusivité pour l’ampleur des ravages provoqués , vous voila informé , ce sont des parasites de la société !

    27.02 à 14h28 - Répondre - Alerter
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