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Opinion

« Parler de différence entre l’homme et l’animal est nocif »

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SERIE : QUEL AVENIR POUR LA BIODIVERSITE ? 4/5 Sur Terre, les humains vivent avec des tiques, des abeilles, des bonobos, des veaux. Et penser les uns sans les autres est une absurdité. C’est la certitude de la philosophe Vinciane Despret, qui étudie depuis des années cet équilibre entre êtres vivants, notamment auprès d’éleveurs bio.

6 commentaires
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  • LE CHAT PERCANT : Bravo...Mais !

    - Excellent, la façon dont l’auteur repère l’opposition entre l’homme et le règne animal, qui de Platon à Marx, en passant par Jésus... sous-tend toute la spiritualité et la philosophie occidentale. Seul, l’Orient a parfois compris quelque chose... encore que bon nombre de lamas tibétains consomment de la viande...
    -Par contre, elle est beaucoup moins convaincante dès qu’elle aborde la question de la consommation de viande, et pour cause... Je ne connais aucune façon de manger de la viande sans tuer l’animal... et dès lors sans retomber dans l’engrenage du "tu ne tueras point" que si finement elle analyse.
    -Idem pour la thèse de l’homme qui accepte mieux le meurtre et la consommation de l’animal qu’il ne voit pas. Mais beaucoup de fermiers vivaient et vivent encore entourés de leurs animaux domestiques -poules, lapins, vaches, veaux, chevaux. Cela ne les a jamais empêché de les envoyer à l’abattoir... ou dans leur assiette... à temps venu...
    -Complexes, complexes... et la vie, et la mort...
    Très très belle approche tout de même.

    27.08 à 00h04 - Répondre - Alerter
  • Comme elle l’explique bien, il faut aussi arrêter ce reflexe judeo chretien de vouloir preserver notre innocence a tout prix ! Cuire et manger de la viande a permis a l’homme de developper son cerveau, et manger de la viande s’inscrit dans la chaìne alimentaire. Accepter ca est deja un premier pas (pour moi) vers la fin de l’anthropocentrisme, vers un egalite de niveau entre l’homme et l’animal. Meme cette expression en soi n’a pas de sens : l’homme et l’animal...
    Comme elle l’explique bien, la force de vie sur Terre est traversee et constituee de rapports de domination. Si deja on commence par admettre notre force de domination devastatrice (nous sommes quand responsable de la disparition d’especes), c’est un premier pas pour la controler, mais ca sert a rien de chercher a la supprimer...

    9.09 à 10h41 - Répondre - Alerter
  • Pour qualifier un etre vivant d’intelligent, les humains se réfèrent à leur propre espèce : si les perroquets parlent, c’est peut etre une preuve d’intelligence ... euh et pourquoi ? Et si on se posait au préalable la question suivante : l’humain est-il intelligent ? ( j’en doute mais bon peut etre...) Les scientifiques osent dire qu’ils ne sont pas anthropocentriques, d’après eux pour juger l’intelligence d’une espèce, il suffit de trouver des similitudes psychiques ou physiques (singes, test du miroir) à l’espèce étudiée, si ce n’est pas de l’anthropocentrisme alors c’est quoi ????
    Serieux, et après ils nous disent qu’il faut qu’on aprenne à accepter les différences de chacun ! C’est pas comme ça qu’on réussiera à respecter quiconque ... pour apprendre à respecter les différences, il faut essayer de trouver des analogies avec les etres différents, logique !
    Dès que les humains ne comprennent pas ce qui les entoure, ils le détruisent ou le modifient à leur image, l’humain ne s’adapte pas, il adapte ! C’est ce qui va nous détruire

    8.01 à 22h58 - Répondre - Alerter
  • jujulia10 : vegetarisme

    Que je sache, les animaux ne s’exploitent pas entre eux, etant donné que je ne considere pas l’homme comme etant un animal ( non, les animaux n’atteignent pas notre niveau de ... stupidité), je crois qu’il est le seul etre à exploité ses congénères et les etres vivant qui l’entoure ... vous avez déjà vu un lion elever des gazelles pour subvenir à ses besoins alimentaires ? Ou un singe chevaucher un cheval pour son divertissement ? Non, jusque là ça ne s’est jamais vu ...
    Qui plus est, votre argument sur " il ne faut pas interdire de manger de la viande ..." est nul, dans notre magnifique société, la morale transcendante n’arrete pas d’évoquer le principe qui est le suivant :" la liberté des uns s’arrete ou celle des autres commence" et " il faut respecter, etre solidaire et humain" (lol), si on considère que la liberté et la vie doivent etre privilgiés à nos petits plaisirs egoistes, alors nous nous devons de cesser la consommation de viande car celle-ci contribue à affamer des populations, à détruire la planete et à enlever la liberté et la vie à des animaux : la tuerie à la chaine vous connaissez ? Allez donc sur youtube et tapez-y : "abattoirs france" vous y trouverez de jolies video dévoilant les secrets de la fabrication de la viande qui, je tiens à le préciser, ne poussent pas sur les arbre !
    Alors avant de dire : "Oui mais l’homme est fait pour manger de la viande, c’est la nature, nous sommes en haut de la chaine alimentaire !" et bien je vous dis tout de suite : "oui, et bien la femme est faite pour faire la bonniche, c’est la nature, elle est enchainé à la marmitte !", faites un test, allez voir votre chien ou meme votre chat et comparez- vous à lui !

    8.01 à 23h29 - Répondre - Alerter
  • Comme toujours, les arguments de V. Despret me semblent bien maigres et peu rigoureux. Même un partisan de la distinction entre hommes d’un côtés et animaux de l’autre sait bien qu’un chimpanzé n’est pas une tique ou un chien. Distinguer l’homme des autres vivants n’implique pas nécessairement l’idée de supériorité. Déjà il en est ainsi chez Aristote : chez un grec il n’y a pas opposition homme/animal, mais animal et végétal ; et lorsque le propre de l’homme est recherché, Aristote dit bien "l’homme est un animal politique, doué de Logos" ; il parle même des vivants en disant "les autres animaux" (incluant l’idée que l’homme aussi est un animal). Mais ce n’est pas un animal comme les autres, un animal dont la différence est différente de celle qui existe entre tous les autres vivants. La différence entre un tigre et un chimpanzé n’est pas la même que celle entre l’homme et n’importe quelle autre espèce. Même Aristote le dit ! Les animaux sont doués de métis, c a d d’intelligence et de ruse - et c’est à ce niveau que les animaux divergent pour Aristote : intelligence dans la reproduction sexuelle, intelligence entre partenaires, à l’égard de la progéniture. Mais l’homme est loué du logos, de la pensée (qui n’est pas synonyme d’intelligence) à savoir la capacité de faire un discours. Bref, tout cela pour dire que les schémas critiqués par V. Despret ne sont ceux d’aucun philosophe particulier ! Elle critique des représentations simplifiées. Le mot différence est polysémique ; il y a des différences, et il s’agit de savoir si elles sont toutes de même nature : un roman est différent d’un autre, qui est différent d’une étoile, de l’adn ou d’une puce électronique : mais il ne s’agit pas de la même différence. Et tout le problème est de savoir si on ne joue pas sur différents sens non synonymes de ce mot ! Il faudrait un travail conceptuel chez cette auteure qui manque cruellement dans ses oeuvres et ses conférences.

    30.04 à 16h26 - Répondre - Alerter
  • Bonjour,
    Peut-être cette courte video vous intéressera-t-elle.
    Cordialement.

    https://www.arca-librairie.com/foru...

    14.01 à 17h26 - Répondre - Alerter
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