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Société

Les jeunes Africains restent-ils en France après leurs études ?

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246 000 étudiants étrangers en France en 2007. Mais parmi ceux-là, combien restent dans l’Hexagone, une fois leur diplôme en poche ? Et combien d’Africains ? Un lecteur s’interroge. « Terra eco » lui répond.

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  • A l’heure de la mondialisation où les compagnies financières, commerciales et industrielles s’expatrient sur toute la planète et où ces mêmes compagnies nous gavent de marchandises à + ou - faible coût, fabriquées dans des pays à faible salaire, très souvent par des gamins exploités et sous payés, je ne trouve certainement pas immoral que ces étudiants restent en France.
    C’est simplement dommage pour leurs pays qui ont certainement besoin de cadres et de cerveaux, mais bon . . .
    Cordialement
    FerDex

    21.07 à 11h07 - Répondre - Alerter
  • Qu’une partie des étudiants étrangers restent en France une fois leurs études terminées n’est pas choquant en soi. On ne parle jamais des étudiants français qui vont terminer leurs études aux USA ou ailleurs et...y restent !
    Un point qu’il me parait important de souligner c’est qu’un grand nombre d’étudiants étrangers viennent en France seulement pour terminer leurs études supérieures. Ainsi la plupart des masters de recherche français comptent souvent plus de la moitié d’étudiants étrangers qui ne sont arrivés en France que pour y faire un master, mais avec déjà en poche une solide formation universitaire. Et ce que l’on oublie généralement de mentionner c’est que ce sont ces étudiants qui participent activement à la recherche "française". S’ils ne venaient pas notre recherche qui est déjà en crise profonde par manque de moyens s’écroulerait complètement.
    A titre d’exemple quand j’étais en activité il m’est arrivé dans mon équipe de recherche d’être quasiment le seul français ! Alors bien sûr certains sont restés en France et je compte parmi mes anciens des profs de collège, des ingénieurs dans quelques grosses entreprises françaises et même un directeur d’IUT. Et c’est très bien ainsi. Mais d’autres sont rentrés au pays et rien qu’au Maroc j’ai parmi mes anciens deux chefs d’entreprise (dont l’un fournit du travail à diverses entreprises basées en France), plusieurs enseignants dont un directeur de grande école. Tous mes anciens issus du moyen orient sont rentrés au pays après leur thèse et il en est de même des coréens et chinois et étudiants d’Amérique latine.
    En fait ceux qui ont une formation scientifique ont beaucoup plus de chances de trouver un job intéressant dans leur pays que ceux qui ont fait des études littéraires et c’est évidemment chez ces derniers qu’on va retrouver la majeure partie des migrants restant en France comme caissière ou vigile de supermarché.

    21.07 à 15h29 - Répondre - Alerter
  • Je suis pour un développement endogène des pays africains qui doivent puiser dans leurs forces internes pour améliorer leur existence. Je pense qu’il est bon que des personnes viennent se former en Europe et en France, mais il ne faut pas oublier que le contexte africain est très différent du contexte européen. Il est souvent très comique de voir des élites africaines appliquer des recettes qu’ils apprirent en France sur un territoire africain qui a ses propres logiques.
    Je suis donc pour un développement de la qualité de l’enseignement dans chaque pays africain. A quand une université de Douala dans les 10 plus grandes universités du monde ?

    23.07 à 13h54 - Répondre - Alerter
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