Dans les six premiers mois qui suivent sa naissance, l’enfant est particulièrement sensible à l’excès de sel, puisque son système rénal n’est pas encore formé. Le lait maternel ne comporte d’ailleurs que des traces de chlorure de sodium. Dès lors, le fait de choisir un lait maternisé plus ou moins riche en sel peut-il avoir une conséquence à long terme sur la santé ? C’est ce que tendrait à prouver une étude menée aux Pays-Bas sur 476 nourrissons. Pendant les six premiers mois, la moitié d’entre eux ont été nourris avec un lait dont le dosage en sel correspondait à un apport journalier de 0,15 gramme, tandis que l’autre moitié bénéficiaient d’un lait affichant 30 % de sel en moins. Non seulement l’étude a permis de constater que les enfants moins exposés au chlorure de sodium avaient une pression artérielle plus basse, mais, surtout, que, quinze ans plus tard, la tension artérielle dans ce groupe demeurait inférieure à celle de l’autre. Pour expliquer cette étonnante disparité, les auteurs de l’étude avancent l’hypothèse qu’une exposition précoce à des niveaux relativement élevés de sodium pourrait irrémédiablement perturber le fonctionnement des reins, qui régulent justement la quantité de sodium dans l’organisme.
Oui, les personnes aux revenus modestes mangent moins bien que les autres parce que les produits hard discount sont bourrés de matière première à bas coût...
Mais les p’tits pots, franchement, c’est pas terrible. D’où vient l’augmentation avérée des allergies alimentaires chez l’enfant ces 10 dernières années ??? Ne vaudrait-il pas mieux réapprendre à ces familles à cuisiner les fruits et légumes frais ? Leur donner des chèques légumes et fruits plutôt que de soutenir la super production de masse de Danone !!!
Sommes nous à ce point dépendant des modes de consommation du "tout prêt" ?
Des petits pots pour les pauvres