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28-05-2009

Couches jetables ou lavables ?

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Le débat sur les langes n’a pas fini de tourmenter les parents. D’autant que deux nouveaux-nés, les jetables « écologiques » et le service éco-lavage, brouillent un peu plus les pistes.
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DÉCHETS

Jetables : En plus de son prix d’achat, la jetable a un coût caché : celui de son retraitement. Ludovic Plisson de l’association Arbalange a fait le calcul. En supposant que les 2,4 millions d’enfants de moins de 3 ans que comptait la France en 2007 aient porté des jetables, les déchets générés cette année-là ont représenté 550 000 tonnes. Enfouies ou incinérées au tarif moyen de 135 euros la tonne, les couches jetables auront pesé 74 millions d’euros dans le budget de la collectivité. De plus, en décharge, elles génèrent des jus chargés de matières organiques et de métaux lourds. Et leur fermentation provoque l’émanation de biogaz – dont du méthane, troisième gaz responsable du dérèglement climatique, après le CO2 et les fréons. Quant à l’incinération, « faire brûler des excréments et de l’urine préchargés en eau est une aberration », note Sébastien Lapeyre du Centre national d’information indépendante sur les déchets (Cniid).

Jetables « écologiques » : Biodégradable à 50 %, 70 % voire 100 % selon les marques, elles se décomposent dans un laps de 50 à 150 jours. « Mais elles ne sont compostables ni par un particulier ni par un centre de tri », regrette Marianne Markmann, auteur du guide Les couches lavables, le retour. Et en France, « les centres de compostage, dédiés aux déchets verts au sens strict, ne prennent pas en charge ce type-là », indique Sébastien Lapeyre. Résultat : elles finissent au fond d’un incinérateur ou d’une décharge.

Lavables et éco-lavage : Une textile résiste à 300 cycles de machine à laver minimum. En supposant que papa et maman tournent avec un jeu d’une trentaine de couches, ils pourront les réutiliser pour p’tite sœur.

PORTE-MONNAIE

Jetables : Bébé a beau être un petit génie en devenir, il va tout de même lui falloir deux ans et demi pour apprendre à être propre. Au rythme de 6 changes par jour la première année, puis 4 par la suite, il en usera au total 4 380. Au rayon petite enfance du supermarché, le prix de la couche grimpe avec l’âge. Entre les marques haut de gamme et les hard discount, la « new born » se négocie environ 20 centimes d’euro, la « giant » flirte avec les 50. Au final, le budget atteint approximativement les 1 300 euros, sans compter les crèmes et autres accessoires pour la propreté et le soin de la peau.

Jetables « écologiques » : Pour la petite taille, comptez 35 centimes d’euro environ, 55 pour la grande. Si bébé se couvre le derrière « écolo » de 0 à 2,5 ans, il vous en coûtera plus de 1 600 euros.

Lavables : Marianne Markmann nous livre le détail de son calcul. Pour deux ans et demi de changes, vous avez le choix entre un pack de 18 couches taille unique à 300 euros ou un lot de 36, de tailles multiples, pour 500 euros. Comptez pour le nettoyage douze bidons de lessive écolo à 12,5 euros chacun. Ajoutez la dépense en eau et en électricité de 364 machines et vous obtenez un total de 540 à 740 euros selon le lot adopté. Si l’investissement de départ fait grincer des dents, la facture globale donne le sourire.

Eco-lavage : La mission des éco-laveurs : nettoyer vos couches. Chez Eco’service, pionnier du genre installé à Strasbourg, il en coûte 20 euros par semaine pour un forfait « location, ramassage et lavage » de 50 couches, soit l’équivalent d’un paquet de jetables conventionnelles haut de gamme et même quantité. Le tarif est dégressif selon le nombre de couches : les 40 se louent 18 euros et ainsi de suite. Au final, deux ans et demi d’éco-lavage se monnayent environ 2 000 euros.

FACILITÉ D’EMPLOI

Jetables et jetables « écologiques » : Démaillotez, pliez, jetez, et c’est fini. Ne reste qu’à descendre la poubelle… tout de même deux fois plus souvent qu’avant la venue de bébé.

Lavables : Nul besoin de relever ses manches pour décrotter la couche textile. Elle comporte une fine doublure en cellulose qui se jette dans les toilettes. Le reste passe au tambour. Selon le sondage réalisé en janvier par l’association Arbalange : « La fréquence moyenne des lavages chez les parents utilisateurs est de trois fois par semaine. » Au fait, mettre en route la machine n’est pas réservé à maman !

Eco-lavage : Une fois par semaine, déposez le sac de langes sales devant votre porte. Les écolaveurs passeront le ramasser et l’échangeront contre un lot propre. Seul inconvénient : aujourd’hui, on n’en recense que sept dans l’Hexagone.

SANTÉ

Jetables : Hermétiques comme un sac plastique, les jetables font monter la température dans la couche de bébé. Cela pourrait les impliquer dans la baisse de la fertilité masculine, mais aucun lien de cause à effet n’a été établi. Par ailleurs, elles contiennent du polyacrylate de sodium (SAP). Cet absorbant très puissant serait soupçonné de provoquer de graves allergies. Mais affirment les fabricants , comme il n’est pas en contact avec la peau dans les couches, le SAP ne présenterait pas de risques dans ce cas. « A ce jour, aucune étude sérieuse ne le remet en cause, indique Marianne Markmann, mais il est conseillé de ne pas entreposer les paquets de couches jetables dans la pièce où le bébé dort. »

Jetables « écologiques » : Elles ne sont ni blanchies ni parfumées, mais contiennent un gel absorbant suspect.

Lavables et éco-lavage : « Les couches lavables ne contiennent aucun produit de synthèse, assure le Cniid. Vous protégez donc votre enfant d’une exposition chimique. » De plus, avec elles, la peau de bébé respire. Enfin, l’enfant sent qu’il est sale et apprend donc plus vite à être propre.

BILAN ÉCOLOGIQUE

Jetables et jetables « écologiques » : Selon l’analyse de cycle de vie des jetables, des textiles et de l’éco-lavage publiée par l’Agence de l’environnement britannique en 2005 et mise à jour en 2008, « aucun des trois systèmes n’est préférable d’un point de vue environnemental ». Dans le bilan des jetables, indique l’étude, la consommation de matières premières et la transformation constituent les postes les plus lourds. Pétrole pour les plastiques + bois et eau pour la cellulose + chlore pour le blanchiment + usines et transport gourmands en énergie = une addition salée pour l’environnement. Dans le cas des « écologiques », elle s’allège un peu car leur fabrication ne demande pas de chlore et fait appel, en partie, à des matériaux recyclés.

Lavables : « La fabrication des textiles n’est pas non plus blanche comme neige », nuance Marianne Markmann, notamment à cause du coton « dont la culture conventionnelle est une des plus polluantes au monde ». Néanmoins, des alternatives existent : coton bio, chanvre ou laine. De plus, les impacts environnementaux des lavables sont essentiellement liés au comportement des consommateurs, selon l’étude britannique. Lavage à 90° C et passage systématique au sèche-linge font grimper la facture environnementale de 75 %. En revanche, si les couches sont utilisées dans des conditions optimales, c’est-à-dire lavage à pleine charge, séchage en extérieur et réutilisation pour un deuxième enfant, l’impact chute de 40 % par rapport à l’emploi courant.

Eco-lavage : Il s’en sort avec la note la plus verte, selon la thèse d’Anne-Sophie Ourth, présentée en 2003 à l’université belge de Gembloux. « Les machines que nous utilisons ont une plus grande contenance. De ce fait, l’eau, l’énergie et les lessives écologiques sont utilisées de façon optimale », justifie Stéphane Piette, écolaveur à Strasbourg. Il existe toutefois deux ombres au tableau : le sèche-linge et le transport pour la livraison. 

  • BILAN DE DEUX ANS ET DEMI DE COUCHES

Jetables : A part leur praticabilité, elles n’ont pas grand-chose à faire valoir.

Jetables « écologiques » : Fausses amies par excellence, elles sont coûteuses et finissent en décharge ou à l’incinérateur comme leurs cousines conventionnelles.

Lavables : Loin d’être la croix et la bannière pour les parents, elles constituent la solution la plus économique, la plus saine… et la plus écologique lorsqu’elles sont utilisées de façon optimale.

Eco-lavage : Pratique et écologique, serait-ce la solution idéale ? Encore faut-il en avoir les moyens.

Photo : podfoto - fotolia.com

21 commentaires
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  • Bonjour,

    Je suis surprise que vous ne mettiez pas davantage en avant dans votre article le rapport de l’Agence de l’environnement britannique, qui montre bien que sur le plan écologique, l’avantage des couches lavables est limité, et surtout que le système de lavage des couches par service d’éco-lavage est plus polluant (transports...).

    Si on tient compte des contraintes d’utilisation des lavages (depuis 6 mois dans mon cas), je trouve que le jeu n’en vaut pas la chandelle !

    Je comprends que l’on préfère les couches lavables, pour des questions d’odeur (ça sent moins mauvais !), esthétiques (certaines sont très jolies !), ou pour éviter que l’enfant ne soit en contact avec des substances dont on se méfie (cf. toutes les cochonneries présentes dans le gel hyper-absorbant des jetables...)

    Mais pour sauver la planète ? L’étude de l’Agence de l’environnement britannique le dit bien : si on lave ses couches en respectant bien toutes les bonnes conditions (machine pleine, lavage à 40, séchage naturel, réutilisation sur d’autres enfants), on gagne en émission de CO2 l’équivalent de... 1000km de trajet en voiture, sur les deux ans et demi !

    Il suffit de se priver d’un week-end à 500km de son domicile pour y gagner autant écologiquement !

    Source : http://publications.environment-age...

    PS : quant à la pseudo thèse d’Anne-Sophie Ourth, pitié, arrêtez de nous la ressortir ! il s’agit juste d’un mini-mémoire de 16 pages datant de 2003, et qui fait une synthèse rapide d’autres études des années 90 (toutes diligentées par des lobbies pro-lavables).
    On est en 2010, là ! pour info, le poids d’une couche jetable énormément diminué depuis, ce qui fait baisser le poids des déchets.

    29.09 à 11h51 - Répondre - Alerter
  • Encore une fois votre article est totalement partisant en éméttant des contre-vérités ou en omettant certaines choses "gênantes".

    Rectifications :
    - DÉCHETS
    « Jetables : Et leur fermentation provoque l’émanation de biogaz – dont du méthane, troisième gaz responsable du dérèglement climatique, après le CO2 et les fréons. Quant à l’incinération, « faire brûler des excréments et de l’urine préchargés en eau est une aberration », note Sébastien Lapeyre du Centre national d’information indépendante sur les déchets (Cniid). _ »

    Que je sache, la merde des couches lavables se jette aussi (aux toilettes d’après ce qui est dit + bas : donc ça implique un travail supplémentaire de retraitement des eaux usées) à moins qu’on ne les recycles en compost humain à la maison ? Mmmm !

    PORTE-MONNAIE

    « Jetables : sans compter les crèmes et autres accessoires pour la propreté et le soin de la peau. »

    Parce qu’avec les couches lavables, on ne lave plus bébé ? on ne lui mets plus de crèmes ? laissez-moi rire !
    bio = crado ?

    « Lavables : Comptez pour le nettoyage douze bidons de lessive écolo à 12,5 euros chacun. »

    Et paf, encore un peu plus de pollution dans les rivieres : les lessives ecolos ne sont pas "miracles" et polluent aussi !
    D’autant que tout le monde ne peut se permettre d’acheter des lessives "ecolos" : la plupart du temps, c’est du Ski* qui va partir à la rivière.

    FACILITÉ D’EMPLOI

    « Lavables : Nul besoin de relever ses manches pour décrotter la couche textile. Elle comporte une fine doublure en cellulose qui se jette dans les toilettes. »

    Mais bien sur "ya qu’à" : et elles ne debordent jamais ces couches miracles ?
    Les mains dans la merde, c’est idem couches jetables / lavables !

    « Selon le sondage réalisé en janvier par l’association Arbalange : « La fréquence moyenne des lavages chez les parents utilisateurs est de trois fois par semaine. » »

    3 lessives en PLUS des lessives normales ! Ce n’est pas rien ! Quel gaspillage en eau alors qu’on dit qu’il faut l’économiser !
    Et l’électricité !
    Sans compter le temps ... de la maman la plupart du temps.

    « Au fait, mettre en route la machine n’est pas réservé à maman ! »

    Si, encore à 95% d’après les études !

    SANTÉ

    « De plus, avec elles, la peau de bébé respire. Enfin, l’enfant sent qu’il est sale et apprend donc plus vite à être propre. _ »

    Et après on va nous dire qu’il ne massère pas dans ses urines : si le bébé sent qu’il est sale, c’est bien que ça n’absorbe pas !

    BILAN ÉCOLOGIQUE

    « aucun des trois systèmes n’est préférable d’un point de vue environnemental ».

    Mais d’un point de vue de l’aliénation maternel, ça fait une énorme différence !!!

    « Lavables : La fabrication des textiles n’est pas non plus blanche comme neige , notamment à cause du coton dont la culture conventionnelle est une des plus polluantes au monde »

    Oui, mais du moment que la peau de mon bébé va bien, je me moque de la pollution provoquée dans le Tiers Monde ... c’est pas ça qu’il faut dire ?

    « De plus, les impacts environnementaux des lavables sont essentiellement liés au comportement des consommateurs. En revanche, si les couches sont utilisées dans des conditions optimales, c’est-à-dire lavage à pleine charge, séchage en extérieur et réutilisation pour un deuxième enfant, l’impact chute de 40 % par rapport à l’emploi courant. »

    Il reste un gaspillage énorme d’eau et d’électricité pour les lessives, même à 40° ...
    + la pollution des rivieres bien sur

    « Jetables : A part leur praticabilité, elles n’ont pas grand-chose à faire valoir. »

    Si : la libération des tâches ingrates dévolues à la mère ...
    Ah c’est vrai, ça ne compte pas dans le monde bio ...

    « Lavables : Loin d’être la croix et la bannière pour les parents, elles constituent la solution la plus économique, la plus saine… et la plus écologique lorsqu’elles sont utilisées de façon optimale. »

    Ca, c’est vous qui le dites ... surtout que vous ométtez des tas de paramètres !

    29.05 à 10h58 - Répondre - Alerter
    • C’est votre commentaire qui est partisan. Toutes vos remarques prouvent que vous ne vous êtes pas documenté suffisamment sur le sujet.
      Comme vous dites, "la merde des couches" elle part au même endroit que les votres dans un retraitement qui est fait par des bactéries pas par les bras d’hommes plus nombreux.
      Quand on parle de crème de soin, on parle de celles censées calmer les irritations plus fréquentes avec des couches jetables.
      La lessive ? si elle est écolo, elle est biodégradable facilement, mais vous ne faites pas de lessives pour laver votre linge à vous ?
      La consommation d’eau, même avec les lessives supplémentaires, est moindre avec des lavables que celle dédiée juste à la fabrication des jetables.

      Je m’arrête là dans la démonstration de votre manque de recherche et de votre total parti pris.

      3.06 à 12h38 - Répondre - Alerter
      • Tout à fait d’accord ! ce commentaire est tout à fait partisan et manque de documentation...

        il est évident que l’électricité et l’eau utilisés pour le lavage des couches ne représente rien par rapport à ce qui est utilisé pour fabriquer des jetables...

        quant aux lessives écologiques, il est clair qu’elles polluent aussi les rivières, mais une fois de plus il faut penser en amont aussi : la fabrication de ces lessives respecte bien plus l’environnement... la marque canadienne Attitude par exemple s’engage à avoir un impact zéro sur l’environnement (CO2 neutre) : comment ? en transportant ses produits par bateau, en replantant des arbres, etc... et qu’on cesse de parler de prix exorbitants des lessives écologiques... faites un tour sur le site de sebio, vous verrez que ce n’est pas vrai...

        Voir en ligne : Le plus grand choix de couches lavables et de produits d’entretien écologiques

        16.07 à 12h45 - Répondre - Alerter
      • Mon avis "partisan" était volontaire : quand on est journaliste, on se DOIT de se documenter et de donner tous les renseigements (même ceux qui dérangent) afin que les lecteurs se fassent leur propre idées.
        Sinon ça s’appelle de la propagande (ou de la publicité).
        Bourrer le crâne des gens est peut-être une méthode, mais ça ne fait pas bien sérieux dans un journal.

        Et il ne s’agit pas de dire "c’est évident que la consommation d’eau avec les couches lavables est moindre" : encore faut il le prouver avec des chiffres !
        Je sais que la couche lavable a des qualités ecologiques indéniables, mais les couches jetables ont d’autres qualités, il ne faut pas les nier si on veut être objectif.
        L’objectivité : ce n’est pas à moi de l’être, c’est à la journaliste qui a rédigé l’article.

        7.08 à 12h38 - Répondre - Alerter
    • Peut-être s’agit-il simplement de montrer à Monsieur comment appuyer sur le bouton de la machine à laver et comment étendre les couches ? Je pense qu’avec ses 10 doigts (donc de même constitution que vous), il devrait y arriver. S’il ne veut pas, pas de bol...

      9.06 à 15h57 - Répondre - Alerter
    • C’est bien de faire valoir votre point de vue...mais l’agressivité était-elle nécessaire ? Informer n’est pas forcer, donc chacun est libre de se faire une opinion....et pourquoi pas de respecter celle des autres, même s’il ne la partage pas ?

      15.06 à 09h59 - Répondre - Alerter
    • personnellement, j’utilise les couches lavables depuis un peu plus d’un an pour ma petite dernière (la 3ème)et avec un plaisir infini, et oui !!!(je vous parle donc de ce que je connais...)
      en effet, de temps en temps il faut frotter !! et alors ma poupoune le mérite bien et la planète qui l’a si gentiment accueillie aussi, quant au nombre de machines je n’en fais qu’une de plus par semaine (c’est vrai je tourne avec une trentaine de couches mais je les ai achetées d’occas pour la plupart- j’ai d’ailleurs revendu les premier âge , devenues trop petites- ... papa est ravi également et même la nounou qui s’y est mise...
      merci à internet qui m’a fait connaître le principe.

      Pascale

      pour rien au monde je ne reviendrai aux couches jetables

      15.06 à 19h09 - Répondre - Alerter
      • Moi aussi j’utilise des couches lavables. C’est super pratique. D’ailleurs ici (île de la Réunion) de plus en plus de monde s’y met (le prix des jetables est exorbitant).
        J’ai opté pour un pack de 20 couches taille unique. Je fais une machine tous les deux jours. Et ici, pas besoin de sèche linge. Pour ce qui est des crèmes pour les irritations, j’en ai utilisé au tout début car bébé avait des couches jetables à la maternité et pendant 2 semaines à la maison.
        Pour nous en plus d’être écologique, c’est très économique. Bilan plus que positif.

        16.06 à 10h11 - Répondre - Alerter
        • Voilà bientôt 2 mois que ma femme et moi nous utilisons des couches lavables pour notre premier bébé. Pour l’instant nous en sommes très satisfaits. Notre fils n’a eu les fesses irritées que les deux ou trois jours après la sortie de la maternité. Ainsi, une fois utilisés les échantillons de crèmes données à la maternité, nous n’en avons plus utilisées.
          Concernant la gestion de la machine à laver, c’est une tâche dont je m’occupe sans problème. Une fois enlevée la feuille de cellulose, l’essentiel est enlevé. Je ne trouve aucun dégoût, ni aucune gène à manipuler les couches sales pour les mettre dans la machine.
          Pour le séchage, le soleil du Liban s’en charge. Ici, comme à La Réunion, pas besoin de sèche-linge.

          Je tiens à faire une remarque conduisant à une intérogation. Au Liban, comme dans beaucoup de pays en développement, le papier hygiénique usagé ne se met pas dans la cuvette des toilettes, mais à la poubelle. Il en va donc de même pour les feuilles de cellulose. Cette pratique est liée bien-sûr à l’absence ou au manque de capacité de retraitement des eaux usées. Que penser de cette pratique au niveau environnementale ? A l’échelle d’un pays, est-t-il préférable que le papier toilettes (et les feuilles de cellulose) soit retraité avec les eaux usées ou bien qu’il soit enfoui ou incinéré ?

          Merci d’avance à ceux qui participeront à cette réflexion !

          29.06 à 00h29 - Répondre - Alerter
    • MADAME,

      Il faut vous reposer.

      Cordialement,

      PP

      2.07 à 12h26 - Répondre - Alerter
    • Salut jm,
      Je suis maman et j’utilise des lavables après une longue "étude" de la chose. Je réponds à certaines de tes questions...
      Avec les lavables je n’ai eu que très peu de débordements. Ils se comptent sur les doigts d’une seule main en 10 mois. Et ma fille dort plus de 13 heures par nuit. Par contre quand on part en vacances je mets des jetables, et là ça déborde une fois sur deux...
      Oui, on utilise du coton pour fabriquer les lavables, de l’eau pour la culture du même coton, des pesticides...(Il en a en coton bio pour information.) Mais comparé à des jetables, c’est une goutte d’eau. Pour la fabrication des couches jetables il faut une quantité d’énergie et d’eau beaucoup plus importante que pour un pack de couches lavables, lessives incluses. En ce qui concerne les lessives, en s’informant un peu on peut apprendre que parmi les lessives les moins polluantes on trouve : Das* 2 en 1 ou Apta (Une des lessives les moins chère du marché)... Comme quoi !
      Enfin le papa qui au début ne voulait absolument pas entendre parler des lavables ne veut plus approcher une jetable. Voila ma petite expérience concluante. Et pour finir il parait que c’est "hyper tendance" !!!

      7.08 à 09h18 - Répondre - Alerter
    • Je ne vois qu’une seule solution : NE PLUS FAIRE DE BEBES.... puisqu’aucune couche n’est "parfaite"

      7.08 à 09h23 - Répondre - Alerter
      • Merci Anne, c’est en effet votre idée que je vais suivre.

        Si on arrêtait de procréer comme des fous irresponsables que nous sommes, ce sont surtout les industriels et les milliardaires qui comptent sur la masse et la quantité pour acheter, qui seraient les plus embêtés.

        Un seul mot de rassemblement et de vie meilleur :
        Arrêtons de faire des bébés, arrêtons de faire des enfants, arrêtons de nous multiplier et de pourrir notre monde.

        Merci Anne.

        7.08 à 10h25 - Répondre - Alerter
    • Très rapidement :
      J’utilise les couches lavables pour mon enfant, je n’ai pas les doigts dans la merde plus qu’avec des jetables. Je fais une à deux lessives couches par semaine. Je réutilise les feuilles de cellulose 4 ou 5 fois. Je ne dois pas vider ma poubelle chaque jour. Mes couches lavables sont en coton issu de l’agriculture biologique (soyons logique !) et une grande partie a été cousu par mamy et maman avec du coton "bio".
      Je ne juges pas pour autant les utilisateurs de jetables chacun fait ce qu’il peut comme il peut.
      Et mon mari participe autant que moi aux lavables.
      Nous sommes de jeunes parents bien ancrés dans notre siècvle et pas du tout passéistes.

      7.08 à 09h57 - Répondre - Alerter
      • Moi j’ai trouvé la solution, je fais comme les chinois dans les campagnes (et comme on faisait avant les couches lavables).

        Je laisse mes enfants le cul nu ou avec une culotte fendue derrière, ils font leur caca directement par terre pendant quelques temps et puis cela leur apprend très vite ensuite à utiliser les toilettes.

        C’est propre, ça éduque les chérubins, ça fait gagner du temps (juste le temps de ramasser un caca) et ça évite d’aller se faire ch### au rayon couche de l’hyper (avec toutes ces meufs hystériques).

        Mais j’ai ma mère, elle a eu encore une meilleure idée, elle n’a pas fait de gosses, comme ça pas de pro, pas de blême, pas de pollution et les futures générations sont ainsi les plus heureuses.

        La protection de notre planète, de notre environnement, de nous mêmes et des autres espèces qui partagent notre vie, passe par des actes responsables.

        (Hélas 99,9999% de nos actes sont irresponsables).

        7.08 à 10h40 - Répondre - Alerter
      • Bjr
        Personnellement, je suis effarée de lire et relire les mêmes articles encore et encore sur le sujet... combien de journalistes sont parents et combien les ont essayées, ces merveilleuses couches lavables ? Franchement, si ce n’était qu’une question de coût - ou de geste pour la planète, croyez-vous qu’on hésiterait autant ???

        Je fais le test - enfin, j’essaye, depuis que ma fille est censée avoir atteint la taille ou le poids requis. N’en déplaise aux parents convaincus, c’est loin d’être simple et idyllique.

        J’ai essayé les couches lavables avec surculotte mais ça ne plaisait ni aux parents, ni au bébé, très mal à l’aise avec son gros paquet humide sous les fesses. Prévues pour suivre la croissance du bébé, ces couches s’adaptent mal à la morphologie des bébés menus... bonjour les fuites ! Et merci la lessive ! Si on doit changer intégralement le bébé à chaque couche, l’intérêt de ces couches lavables diminue.

        Pas les mains dans la merde ? Vous voulez rire ? Comme si la feuille de cellulose suffisait à tout contenir... Mais bon, passons... on les a tjs à un moment donné, avec un bébé, pas de quoi en faire un drame.

        On a acheté quelques boîtes de couches jetables et on a renoncé - c’est un sacré budget et finalement une seule marque était biodégrable (ça vaut le coup d’aller lire les petites lignes).

        J’ai ensuite testé les couches lavables "tout-en-1" et "intégrables". C’était déjà mieux, hormis le problème d’ergonomie pour les bébés fins (oui, j’ai bien serré la couche, mis toutes les pressions ou les scratchs sur le ventre, selon les modèles). Mais là... ahahaha ! Vous faîtes comment, quand la nounou, l’as’mat’ ou, comme le disait un des messages, la crèche, vous envoie bouler ?
        Tant que vous êtes en congé mater’, c’est vous le "maître à bord", en quelques sortes. Vous choisissez la façon dont vous mettez les mains dans la merde. Mais dès que vous devez trouver un mode de garde, ça se corse.
        Allez donc causer couches lavables à la nounou, ça en vaut l’détour, c’est moi qui vous le dit !
        Stéph

        7.08 à 10h44 - Répondre - Alerter
        • Bjr
          Mieux vaut faire le test avant de franchir le pas : certaines boutiques louent des packs de couches lavables.
          Du coup, quand on s’engage dans la démarche, on le fait en toute connaissance de cause et ça évite les colères noires :)

          7.08 à 10h48 - Répondre - Alerter
        • Et oui, les "ya qu’à" et "il faut que" sont légion ici.
          Ce n’est pas en donnant des leçons et en culpabilisant qu’on arrivera à convaincre les gens. Et tous les cas sont différents : ce qui est facile pour une famille ne l’est pas forcément pour une autre.

          7.08 à 13h04 - Répondre - Alerter
    • tout n’est pas inutile dans votre commentaire, notamment les remarques sur le partage des tâches homme/femme en lien avec le sujet. Mais comme le fait remarquer une lectrice vous manquez de documentation et d’expérience pratique sur ces couches dont la fabrication consomme bien plus d’eau que leur lavage.
      De grâce l’agressivité est inutile est vous fait manquer votre objectif qui est de convaincre, elle rebute d’emblée le lecteur, la grossièreté en plus. Quel âge avons-nous pour employer ce genre de ton ?
      bien à vous. P@

      7.08 à 10h25 - Répondre - Alerter
  • Bonjour,

    Votre texte est très intéressant, car il rassemble plein d’infos qu’on ne trouve ailleurs que disséminées.

    Quelques remarques cependant, en tant que Maman écolo :

    - il serait intéressant de rajouter une rubrique sur le coût de la fabrication des différentes couches (qui n’est que suggéré à un moment pour les couches lavables) : la question des matériaux utilisés et du coût du transport (notamment pour les couches lavables) ne doit pas être négligeable ?
    - sans rentrer dans les détails (on n’est pas non plus sur un forum de jeunes mamans !), l’aspect pratique est quand même loin d’être négligeable : se pose dans ce cadre la question de la qualité des couches (si on en utilise 2 fois plus parce que les jetables écolo ou les lavables ne sont pas pratiques / adaptées, ça perd de son intérêt). L’utilisation optimale des couches lavables est difficile à obtenir (cf. la non utilisation du sèche-linge par exemple, car c’est quand même très long à sécher ...)
    - il y a également la question du mode de garde des jeunes enfants : très peu de crèches acceptent les couches lavables ...

    A votre appréciation.

    Aurélia, Nantes

    29.05 à 10h41 - Répondre - Alerter
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