Le temps où le poumon de la planète absorbait une partie du CO2 émis dans l’atmosphère semble révolu. Et ce n’est pas une bonne nouvelle pour le climat ! Les explications de Bruno Hérault, spécialiste des forêts tropicales.
De toute façon le plus d’accumulation était une simple réaction à plus de concentration en CO2 et ne pouvait continuer indéfiniment.
C’est une erreur de considérer l’Amazonie ou les forêts primaires comme des puits à carbone.
Ces forêts fonctionnent en équilibre comme toute la planète. Les plantes poussent en accumulant le CO2 et meurent en libérant le CO2.
Sans les anciens phénomènes ayant permis la formation de charbon ou autre composés stockés au cours des millénaires et actuellement libérés par notre activité il n’y a pas de puits à CO2 important dans nos forêts.
« La forêt amazonienne ne peut pas accumuler plus de carbone »