Crudivores, vegans, allergiques, croyants... Les demandes d’alimentations particulières se multiplient. L’individualisation par l’assiette menace-t-elle la convivialité française ? Claude Fischler, anthropologue, nous éclaire.
Toutes formes académiques d’alimentation sont régies par les diktats religieux, politiques et économiques basées sur la pensée unique à imposer respectivement aux divers mouvements.
La formule "auberge espagnole" semble être la seule qui correspond sincèrement à l’idée du repas partagé dans la convivialité. En effet, elle n’exige que la contribution personnelle de chacun(e), et permet donc de laisser les différences s’exprimer en toute convivialité. Une simple organisation + indications écrites à côté des apports par le végétarien, ou par le casher, ou autres, permettent à tous de se repérer, tout en découvrant d’autres saveurs. Echanges et partages des cultures : la convivialité, n’est-ce pas là, la base d’1 démocratie appliquée , via la mixité sociale, inter-générationnelle et inter-culturelle ?
Les plats industriels et les traiteurs ne répondent qu’aux gens pressés ou à ceux qui considèrent la nourriture qu’en tant que produits de consommation. Donc exit le REEL désir d’inter-communication humaine !
A notre époque hélas chacun mange de son coté ,les repas de famille n’existent plus ,ou on prenait le temps de discuter tout en savourant de somptieux bon petits plats .
On ne mange plus pareil, mange-t-on encore ensemble ?