Nestlé, Mars et bien d’autres commercialisent des chocolats ni bios ni équitables mais certifiés « durables » par des ONG. Une enquête française montre les limites du système. Le point avec François Ruf, économiste au Cirad.
En réalité, il ne s’agit pas d’une certification. Je suis moi même conseiller agricole donc acteur principal et clé du process de certification. Les opérateurs visent à se blanchir vis à vis des consommateurs en leur présentant des produits responsables et respectueux de l’environnement mais en réalité il s’agit d’un système de blanchiement d’argent pur et simple sinon de l’anarque. Il existe des coopératives certifiées sans que leurs personnels ne percoivent de salaires correctes. Aussi des producteurs qui ne percoivent jamais de prime. Le système doit être revu de A à Z. Les organismes de certification sont complices mais pour tous il s’agit de business et d’emplois créés.
Donc, nous "consom-acteurs" : devons manger moins de chocolat ... qu’en de rares occasions ... le remplacer par des confitures maison ;) Mais le sucre ... ?
Chocolat : des labels à côté de la plaque