C’est le pourcentage de licenciés économiques qui trouvent un nouvel emploi.

Plus de la moitié des licenciés économiques, 62%, retrouvent un emploi, selon une étude d’Opcalia (Organisme paritaire collecteur agrée). Mais avec un salaire plus faible et souvent, en changeant de secteur. Les entreprises qui licencient pour raison économique sont obligées de financer un dispositif de formation et reconversion sous peine de sanction.

« Notre but est de limiter le chômage de longue durée, c’est-à-dire qui dure plus d’un an », explique Dominique Leccia, chef de projet à l’Opcalia, un organisme de conseil et financement en matière de formation continue et de ressources humaines. En moyenne, les personnes retrouvent du travail six mois après leur formation, de plus de 200 heures. « Beaucoup, surtout les jeunes avec peu d’ancienneté, saisissent ce licenciement, et la formation qui va avec, comme une opportunité pour créer leur entreprise ou pour changer de métier. » De fait, 9% des licenciés économiques ont créé leur propre boîte.

Par contre, les choses sont plus compliquées pour les personnes ayant de l’ancienneté, « parce qu’elles sont habituées à une entreprise, elles sont effrayées à l’idée d’aller voir ailleurs », commente Dominique Leccia.

Côté salaires, sans surprise, certaines catégories de la population décrochent un emploi moins bien payé que le précédent. C’est le cas pour 56% des seniors, 53% des femmes et 59% pour les personnes ayant plus de dix ans d’ancienneté.

Retrouvez le pdf de cette étude ici.