En expansion depuis 20 ans, la forêt française représente un potentiel considérable d’énergie renouvelable. Ressource plutôt dormante : si pour ses 3,5 millions de propriétaires privés "l’autoconsommation [pour le chauffage] est bien l’intérêt principal", ils "ne sont pas nombreux à être intéressés par une exploitation commerciale", constate le Crédoc.
La vente de bois et l’aspect financier qui va avec vient en effet très loin derrière "l’espace de promenade et de loisir (17%), le patrimoine à transmettre (17%), le cadre paysager (12%), l’espace de nature (10%), les champignons (8%), la chasse (7%)". Résultat : "actuellement, ce sont essentiellement les grandes propriétés forestières qui alimentent le marché", note le centre de recherche.
Pourtant, "cette enquête révèle l’attachement des propriétaires forestiers à la valorisation des services écologiques et sociaux rendus par la forêt". Il estime donc nécessaire d’"inciter les Français à acquérir des parcelles boisées pour disposer d’un capital d’énergie renouvelable, contribuer à protéger la biodiversité, tout en bénéficiant d’un revenu tiré des coupes de bois".
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