Selon le directeur général d’Air France-KLM, Pierre-Henri Gourgeon, les pertes ont été calculées sur le fonctionnement global de l’entreprise qui présente un chiffre d’affaire de 50 millions d’euros par jour, avec 1 500 vols et 150 000 passagers. Sont inclus les remboursements de passagers et les réservations d’hôtels. Pour le personnel, naviguant et au sol, l’inactivité se solde en récupération d’heures supplémentaires, RTT, puis jours de congés.
La compagnie ne bénéficiera donc pas du dispositif exceptionnel d’allocation temporaire négocié par les partenaires sociaux lundi 19 avril, pour les salariés victimes du nuage. L’allocation, d’un montant de 16,55 euros par jour, sera versée rétroactivement par Pôle Emploi en complément d’une aide de l’État pour le chômage partiel. Selon la communication de la compagnie et le porte-parole du syndicat national des pilotes de lignes, majoritaire chez Air France, Erick Derivry, « on est encore très loin du chômage partiel ». C’est pourtant avec cet argument que Pierre-Henri Gourgeon s’est tourné lundi dernier vers l’État et Bruxelles pour réclamer une aide à la hauteur du préjudice subi. 500 000 emplois directs, selon ses propos, étaient ce jour-là « à la veille du chômage technique ».
A lire aussi sur terraeco.net :
On a passé à la calculette… le « vol vert » d’Air France
Train ou avion : qui pollue le moins ?
En 2010, Airbus se paye la nature
RSS 2.0
Affichage : Voir tout | Réduire les discussions