Alors que se tient aujourd’hui une table ronde sur l’avenir du raffinage en France, Total se rappelle au bon souvenir de ses voisins de Martigues. "Des plaques noires flottaient à la surface de l’eau, depuis le début du quai [Sainte Anne, situé en centre-ville] jusqu’aux installations de la raffinerie de La Mède", rapportait hier La Provence. Soit sur plus d’un kilomètre.
Coïncidence troublante que les responsables de la raffinerie nuancent, affirmant que "l’origine n’est pas encore déterminée". Pour Georges Fauque, responsable sécurité et environnement de la raffinerie, "rien n’indique encore que ces plaques ne soient pas le résultat d’un "phénomène naturel" comme "un lessivage de l’autoroute", des pluies qui auraient nettoyé les hydrocarbures qui s’échappent des voitures de l’autoroute située juste au-dessus", explique le quotidien.
Il est vrai qu’une autoroute comme une automobile sont des produits 100% naturels... Mais trève de galéjade. Après les analyses, le confinement de la pollution et le pompage, les choses sérieuses vont commencer : "le parquet a ordonné l’ouverture d’une enquête pour pollution à l’environnement", indique La Provence.
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