Assisterions-nous à une "lelaytisation" des esprits ? La saillie de Patrick Le Lay, le pédégé de TF1, sur la vente du "temps de cerveau humain disponible" semble en passe de contaminer tous les propos des décideurs. Nous évoquions la semaine dernière (Terra economica numéro 30) la sortie glaçante de Christophe Lambert, président de Publicis Conseil, sur le marché des sodas qui, selon ses dires, comptait en "parts d’estomac". Voilà que notre confrère, Nicolas Beytout, patron du quotidien Les Echos, révèle dans le Nouvel Observateur (23 septembre) que son titre a des ambitions journalistiques tout aussi exaltantes. "Mon but est de vendre de la copie, et pour avoir des clients, il faut suivre l’opinion", a-t-il déclaré devant un parterre de pédégés réunis dans un colloque intitulé "Comment réconcilier les Français avec l’entreprise ?". Avec l’entreprise on ne sait pas trop. Mais avec l’entreprise de presse, pas comme ça en tout cas !
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