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11-03-2010
Mots clés
Chronique

En direct du 125e bouclage de Terra eco - Chapitre 3

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En direct du 125e bouclage de Terra eco - Chapitre 3
 
Retrouvez toute la semaine dans cette chronique les moments les plus forts du 125e bouclage de votre magazine préféré.
SUR LE MÊME SUJET

- Précédemment dans Terra eco :

- Episode 1

- Episode 2


3ème jour

Il y a de la givre sur les routes et la quasi totalité des pages du magazine pendent sur le mur. Objectif de la journée : donner du pep’s à ces pages, stimuler les couleurs, doper les entrées de texte, lier l’ensemble et offrir tout ce mélange au lecteur. La tâche est complexe. Les artisans ont fait le job. Au maître désormais - Denis Esnault - de passer, scalpel en main, sur chaque millimètre.

10h : L’équipe commerciale est en rangs serrés. Le bouclage se joue aussi de ce côté de la lucarne. Les dernières négos partent : mobilisation générale. Le staff abonnements est, lui, plus calme. Dans ce service, on le sait, pas de gros coup de bourre, la victoire se joue au long. Sur la persévérance.

10h54 : L’équipe de secrétaires de rédaction fait son entrée dans les locaux de Terra à Paris. Karine Le Loët, quant à elle termine son 32ème article de la matinée.

10h55 : Maïté s’acharne sur la cafetière. Et se souvient qu’elle déteste le café. Du coup, elle prend un thé. En ricanant.

11h22 : Point rédaction à Nantes dans une salle mise à disposition par Terra Academy (formation au DD en E-learning).

11h45 : Point terminé. On repart, un rhume sous le bras. Merci terra Academy. On s’en souviendra.

11h50 : Denis Esnault continue de jouer du scalpel, les pages tombent les unes après les autres. Le toilettage tourne à la boucherie. Triste.

11h52 : La dernière livraison de la grande illustratrice Morgane Le Gall est placardée au mur. "Oh, ah, yes, mm, allo, hihihi..." Bref. Très beau.

23h56 la veille : Oui je sais, je fais des digressions. Mais je suis obligé. Je me rends donc au domicile du directeur de la publication (ça je l’ai fait la veille dans la nuit donc). Portable à l’oreille gauche (enfin ce qu’il en reste car il gèle), je cherche la petite porte au pied de laquelle se trouve les restes d’un rosier à côté desquels je dois laisser le début de la production éditoriale de ce mag afin que le directeur de la publication puisse relire quand son train en provenance du Mans aura atterri. Je me prends méchamment la porte et tombe donc sur le rosier qui n’est pas si "en restes que ça" au vu de la balafre sur ma cheville gauche. Je mets la main sur le pavé qui va donc venir maintenir au sol les 24 premières pages du mag et mets le cap sur ma maison à moi. Loin dans les vignes.

JPEG - 41 ko
La couverture du numéro 1 de TE. 4500€ sur les quais à Paris

11h53 : Arrivée du directeur de la publication. Bonne nouvelle, il a la veille découvert le rosier et les pages. Mauvaise nouvelle : il ne les a pas lues et les a oubliées. Cool.

12h00 : C’est l’heure du déj pour tout le monde. Sauf pour Karen, la rédac-chef qui affirme s’être rassasiée avec le déjeuner de dimanche dernier.

12h01 : Denis ressemble de plus en plus à Dexter et s’acharne sur ce qu’il reste de la maquette. Il prend une tisane et titube en rythmes vers sa chaise.

14h10 : Julien Kostrèche le rédac-chef Web entame la conf de rédac quotidienne. Journée trash : 2 newsletters à fabriquer d’ici demain. (préparez vos boîtes mails).

15h00 : Karine Le Loët ouvre son dictionnaire d’anglais et se prépare à twitter une conférence de presse sur le climat. Faut pas la déranger, mamie (si elle nous entend, cette fois...).

17h00 : Je me prends à rêver. Et si ce bouclage se déroulait sans anicroche ? Je me souviens que la couverture n’a pas avancé d’un iota. Je me remets dans la lecture des papiers.

17h10 : Karen Bastien met en marche son deuxième cerveau et avoue sereine, qu’elle pourra fermer l’œil droit 1h cette nuit.

18h24 : Démuni en découvrant l’article de Karine Le Loët, je demande d’urgence à l’équipe de secrétaires de rédaction à Paris - qui vient de prendre place après son entrée en scène à 10h54 et d’allumer les ordis - de me conjuguer le verbe ’voilà’ au présent. Karine Le Loët (je suis toujours sur son article) appelle le SNJ et m’accuse de harcèlement.

18h25 : L’équipe SR me confirme que le verbe ’voilà’ à la première personne du pluriel donne "nous voilons". Je suis rassuré sur la qualité de la rédaction et vais faire un tour au pôle commercial.

19h00 : Ambiance détendue chez les commerciaux. La directrice s’est greffée un troisième bras. Ca va Marie les vacances à la neige ?

20h00 : La tension monte. C’est officiel Kojac ne sera pas notre modèle pour la Une. Il a finalement décliné. Report de 24h pour la prise de vues. Ca se jouera cette nuit. Denis préfère jeter l’éponge. Trop de scalpel.

21h48 : Coup de blues. Maïté jette l’éponge à son tour et se répand en direct sur skype depuis Paris "21h46 : Maïté a tout donné sur les climato-sceptiques. Elle est désormais convaincue : jamais elle ne dînera avec eux, cette bande de gros relous qui l’ont fait finir à peu d’heure. Une goutte de sueur la rappelle à sa prochaine épreuve : traverser seule le couloir flippant, plonger dans le noir du Comptoir général [1] et implorer les esprits pour que la clé que KLL a bien voulu lui lâcher fonctionne, afin d’ouvrir le portail et ne pas passer la nuit dans ce couloir de malheur…"

21h49 : Trop tard pour interroger Maïté sur le sens du mot "décribilisation" dans l’enquête de Karine. J’appelle François qui s’extrait du match Madrid/Lyon dans un baillement en écrasant ses chips avec ses charentaises. "Elémentaire" répond-t-il dans un langage surprenant pour son âge. Il s’agit (après concertation express avec Maïté) du "phénomène bien connu d’inversion de la cribilisation, un procédé bionique qui touche les algues une fois tous les 46 ans, en milieu acide sur la côte ouest du lac Titicaca".

22h00 : Nouveau coup de blues. Je place la première Une du magazine Terra Economica - qui n’était alors qu’un hebdomadaire - dans le présent article. 6 ans ont passé. Je me souviens que nous n’avons toujours pas de couverture.

22h32 : Le directeur de la publication, Walter Bouvais, prépare chez lui ses vêtements un à un pour s’habiller vite demain matin. Il repense au dernier album de Frédéric François et se jure qu’il n’oubliera pas d’acheter la réédition de "Comment sauver un bonsaï en 67 leçons".

22h32 : Les deux newsletters chauffent pour la partie Web dans l’antichambre. Il va falloir agir.

22h44 : La troisième journée de bouclage s’achève officiellement. Sur les 84 pages du mag, seules 5 manquent à l’appel. Les autres - éditées - n’ont pas encore été corrigées. Reste aussi la couverture. Je jette un œil sur la première née en force il y a si longtemps. Et me dis, serein, que tout se passera comme d’habitude. En toute légèreté...

(Photo : La grue Titan, à deux pas du siège doré de Terra eco)

[1] c’est ici que se trouvent nos locaux dans la grande capitale

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Président de l’association des Amis de Terra eco Ancien directeur de la rédaction de Terra eco

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