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8% des terriens

sont en sécurité économique

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sont en sécurité économique.
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C’est l’estimation du Bureau international du travail (BIT), pour lequel 73% de tous les actifs du monde vivent en situation d’insécurité économique. Le tout premier facteur d’amélioration de la sécurité économique n’est pas le niveau de revenu à proprement parler. Des pays d’Asie du Sud-Est présentent ainsi un niveau élevé de sécurité économique, en dépit de revenus pas forcément élevés. Ce qui compte, souligne le BIT, c’est le degré de sécurité des revenus. Autrement dit, plus le revenu est protégé et moins les inégalités de revenus sont fortes, plus les travailleurs se sentent en sécurité. D’autres facteurs comme la démocratie politique, les libertés civiles et "les dépenses du gouvernement en matière de politique de la sécurité sociale" jouent en faveur de la sécurité économique des populations. A contrario, souligne l’organisation internationale, "la croissance économique n’a qu’une faible incidence sur la sécurité". Enfin, le BIT souligne que "les entreprises qui offrent à leur main-d’œuvre des niveaux plus élevés de sécurité économique ont plus de chances de réussir au plan commercial, de croître et de générer de l’emploi productif". L’enquête a été menée auprès de "48000 travailleurs et travailleuses, dans plus de 10000 lieux de travail différents à travers le monde".

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  • Anonyme : > 8% des terriens

    "Enfin, le BIT souligne que "les entreprises qui offrent à leur main-d’œuvre des niveaux plus élevés de sécurité économique ont plus de chances de réussir au plan commercial, de croître et de générer de l’emploi productif".

    Les choses vont mieux pour l’homme quand on lui propose de garder sa dignité en somme. C’est un truc à retourner Plaute et Hobbes tout de go dans leur tombe, ça ("homo homini lupus non est ?"). Le BIT redécouvre ce que Michel Albert expliquait il y a quinze ans ("Capitalisme vs Capitalisme") en opposant "modèle rhénan" et "modèle anglo-saxon". Il montrait le désastre lié au déclin des syndicats en France notamment. Ce n’est pas très loin non plus des positions de la CGT il fût un temps, avec l’idée de "smic à 9 000 francs". Les extrêmes finiront peut-être un jour par se rejoindre. Une synthèse républicaine en fin de compte. Terra publica ! Viscéralement libérale, et pour revenir à notre sujet, je n’ai jamais compris pourquoi les salaires n’étaient pas "régulés", sur une échelle, disons, de 1 à 3, par exemple 1500 euros net minimum pour les mécaniciens au sol, à 4500 euros net maximum par mois pour les pilotes et une deuxième rétribution aux gens qui bossent, pas forcément sous forme de "capital" (tous les gens ne sont pas pilotes), mais sous forme de "part du bénéfice". La clé de redistribution sur le bénéfice redistribué aux gens qui travaillent constituerait un indicateur économétrique décisif, avec quelques autres, pour la notation sociale de l’entreprise, dont la note sociale finale (moyenne des indices sociaux) déterminerait le coefficient d’imposition fiscale, notamment concernant l’IS et plus moderne encore, concernant le taux de TVA applicable au produit ! Ca forcerait les gens à prendre du recul avec le discours sécuritaro-médical débité à longueur de temps et sur tous les segments de la population par Danone. Les gens liraient l’étiquette Michelin et constateraient qu’ils paient 47% de TVA sur le produit vu la mauvaise note sociale de l’entreprise, au lieu de 12% sur le même produit, mais d’une marque ou d’une entreprise qui aime les humains qui travaillent pour elle. Ca régulerait peut-être aussi les investissements massifs opérés en publicité commerciale, qui tue littéralement l’artisanat et permet le monopole. Ca tuerait TF1 et M6 et ça sauverait des centaines de millions de pauvres gosses dans le monde, dont un paquet rien qu’en France. Les actionnaires seraient d’autant plus attentifs aux gens qui travaillent qu’ils souhaitent rentabiliser l’entreprise, et ça mettrait aussi toutes les entreprises sur le même terrain. Ca contribuerait au rétablissement de la "confiance" des foyers, et à la reprise des investissements. On aurait en prime une idée claire de l’intérêt de bien investir et de bien acheter. Non ? Mais je crains qu’il s’agisse là d’une finesse qui échappe à des gars comme Ernest-Antoine et la plupart des patrons et du personnel politique de la génération des anciens de la guerre d’Algérie. Question. Pourquoi ne pas publier (gratuitement) l’"indice Terra economica des entreprises socialement responsables" ?

    Caro (Batz-sur-Mer, Loire Atlantique).

    18.09 à 17h31 - Répondre - Alerter
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