Transparence, indépendance, et indépendance. Pour regagner la confiance du public après la publication de données erronées, quoique non retranscrites dans les documents de travail envoyés aux décideurs, le GIEC va procéder à un examen de ses procédures et à une révision de l’intégralité des données en vue de la parution de son prochain rapport, annonce le site du Times. Le Meteorogical Office britannique, qui tire une partie de ses données des travaux de l’Unité de recherche climatique de l’Université d’East Anglia, au cœur du "Climategate", et qui alimente à son tour le GIEC en conclusions sur l’évolution des températures mondiales, a proposé qu’un groupe de scientifiques internationaux réexamine ni plus ni moins 160 ans de données. Deux enquêtes séparées sont déjà en cours sur les accusations de camouflage des données et d’exagération de l’importance du réchauffement. Pour éradiquer toute critique accusant le GIEC d’être politisé, le Met Office a déclaré : "L’opération fournira une évaluation indépendante de la température à la surface du globe produite par des groupes indépendants utilisant des méthodes indépendantes."
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