Le gâteau nucléaire suscite la convoitise de GDF SUEZ, déjà candidat pour assurer une partie de l’exploitation du 2e EPR français, prévu à Penly. Mais le groupe ne compte pas s’en contenter et "demande à l’État de lancer la construction d’un réacteur Atmea d’environ 1 000 mégawatts dans la vallée du Rhône", révèlent les Echos. Situé au Tricastin (Drôme) ou à Marcoule (Gard), il serait mis en service en 2020 et permettrait à GDF de "disposer d’une référence sur le territoire national" pour appuyer de futures exportations, explique le quotidien économique.
Le raisonnement est simple : "après l’échec de la filière nucléaire française à Abu Dhabi, GDF Suez estime qu’il faut diversifier l’offre et proposer une puissance plus adaptée à la taille de certains pays comme la Jordanie". Exit donc le très lourd EPR et bonjour le futur Atmea actuellement développé par Areva et Mitsubishi. Reste quand même un détail dans cette mécanique bien huilée : "au sein du gouvernement, le dossier est sensible. La nécessité de construire ou pas un autre réacteur fait débat en France, compte tenu de la désindustrialisation du pays et des politiques de maîtrise de l’énergie".
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