Soit une hausse de 10%, mais on est encore assez loin des objectifs fixé en 2005 par le G8 à Gleneagles. En effet, les États membres de l’Organisation de coopération et de développement économique (OCDE) étaient censés consacrer 0,7% de leur Revenu national brut à l’Aide publique u développement. Ils peinent aujourd’hui à dépasser les 0,3%.
Ainsi, l’objectif de 155 milliards par an dès 2010 ne sera pas atteint. Les pays d’Afrique seront les plus lésés puisqu’ils « perdent » dans l’histoire 20 milliards de $ par an, note encore l’Onu dans son rapport. L’excuse de la crise ne serait apparemment pas valable selon la Secrétaire générale adjointe des Nations Unies, Asha-Rose Migiro qui déclare : « en période de croissance, nous avons beaucoup fait. Aujourd’hui, le monde doit montrer qu’il peut réaliser des progrès dans des conditions défavorables, au moment où les pauvres, les affamés et les personnes vulnérables ont le plus besoin de nous ».
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