L’entreprise souhaitait se refaire une image de marque, en renonçant au nom Vivendi Environnement, symbolique de l’ère Jean-Marie Messier. Or ça démarre plutôt mal sur le front de la communication. La Strategic Rail Authority (SRA), l’autorité indépendante des transports ferroviaires britanniques, a porté le premier coup en mettant fin au contrat de la Connex, la filiale transports de Veolia. Cette décision sanctionne l’incapacité de l’entreprise à atteindre le niveau de qualité exigé, explique la SRA. De son côté, la section française de WWF, organisation mondiale de protection de la nature, s’attaque au caractère "mensonger" d’une publicité pour Onyx, la filiale déchets de Veolia. Selon cette réclame, "la filiale de Veolia a traité en 2002 plus de 54 millions de tonnes de déchets issus de cinq continents. Un poids qui ne pèsera plus sur la nature". Or, souligne le WWF France, "pour réduire à néant ces 54 millions de tonnes, Onyx a notamment eu recours à l’incinération, procédé qui génère une grande pollution". Ce que confirment les "performances" annoncées du futur incinérateur Onyx de Nîmes : 110000 tonnes de déchets brûlés génèrent 102500 tonnes de gaz carbonique, 29090 tonnes de mâchefers, 4575 tonnes de refium et 60 tonnes de polluants toxiques. Question, si ces 136000 tonnes ne pèsent plus "sur la nature", sur qui pèsent-elles ?
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