"Copenhague n’a pas produit le gâteau final mais a laissé les pays avec tous les bons ingrédients pour en faire un nouveau à Mexico". C’est ainsi qu’Yvo de Boer a résumé l’issue du sommet international sur le climat qui s’est tenu à Copenhague en décembre. Jusqu’ici resté silencieux, le secrétaire exécutif de la Convention climat des Nations Unies, a avoué que le sommet "n’était pas un franc succès" mais avait néanmoins à son actif trois réussites : hisser le combat climatique au plus haut niveau de décision, tisser un consensus sur la nécessité d’apporter une réponse globale au réchauffement. Mieux, le sommet a défini l’éventail de décisions nécessaires pour une action rapide, a-t-il précisé. Bref, déçu mais pas découragé, l’homme des Nations Unies. "Si les pays suivent calmement les enseignements de Copenhague, en gardant à l’esprit l’avantage d’une action collective, ils ont toutes les chances de finir le travail."
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