62,5 milliards d’euros

Selon un rapport du Service de l’Observation et des Statistiques du Meeddm sorti début janvier, les éco-activités ont bel et bien donné un coup de pouce à l’économie française en 2008. Le terme d’éco-activité renvoie à la production de biens ou services bénéfiques pour l’environnement, ainsi qu’à la gestion des ressources naturelles, mais ne prend pas en compte la distribution des "éco-produits".

Selon ce rapport, on leur doit 405 000 emplois équivalent temps plein pour 2008, dont 287 700 sont liés aux éco-activités marchandes des entreprises (services privés vendus, fabrication industrielle, travaux publics). Alors que l’emploi a cru de 1,4% entre 2007 et 2008, les éco-activités ont enregistré une croissance de 2,9% sur la même période. Entre 2004 et 2008, cela représente une hausse annuelle de 3% contre 0,9% toutes branches confondues. Autrement dit, le secteur se porte bien mieux que la moyenne.

Petite baisse de performance en revanche pour l’industrie des produits connexes dans la protection de l’air (-500 emplois), la gestion des eaux usées (-400 emplois) et la minimisation des bruits (-200 emplois). Les secteurs qui marchent sont la gestion des ressources et des énergies renouvelables, avec 11 300 emplois supplémentaires (+28%), essentiellement dans la vente d’énergie et la maintenance d’équipements de production ainsi que dans la pose d’équipements (+47%).

Même si la France importe de plus en plus de pompes à chaleur et de cellules photovoltaïques, les éco-activités ont tout de même dégagé un excédent commercial de 2 milliards d’euros en 2008, avec 6,9 milliards d’euros en valeur pour les exportations. Pas mal. Les deux tiers des exportations concernent la récupération et les énergies renouvelables, en plein boom (750 millions d’euros en 2008, contre 550 millions en 2007).

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