Discours d’Obama : morceaux choisis

1/ Un appel à l’action

"Le changement climatique, ce n’est pas de la fiction, c’est de la science. Donc la question n’est plus de s’interroger sur la nature du challenge, mais sur notre capacité à y faire face. Je suis persuadé que nous pouvons agir fortement et de façon décisive face à cette menace commune. Et c’est pourquoi je suis venu ici aujourd’hui. Nous connaissons les lignes de faille car nous sommes prisonniers d’elles depuis des années. Mais nous pouvons faire un pas substantiel en avant et construire sur cette fondation. Ou nous pouvons encore retarder ce moment, retomber dans nos éternelles divisions. Il n’y a pas de temps à perdre."

2/ Des responsabilités les uns envers les autres

"En tant que première économie mondiale et deuxième émetteur mondial de gaz à effet de serre, l’Amérique se doit de prendre sa part de responsabilité dans le changement climatique, et nous avons l’intention de le faire. Quoi qu’il arrive à Copenhague, l’Amérique est engagée dans une course verte. Mais nous serons tous plus fort et plus sûrs si nous agissons ensemble. C’est pourquoi c’est dans notre intérêt mutuel d’arriver à un accord global dans lequel nous nous accordons sur certains paliers et où nous serions responsables de nos engagements les uns envers les autres."

3/ Une réduction des émissions de gaz à effet de serre

"Toutes les grandes économies doivent mettre en marche des actions nationales de réductions des émissions de gaz à effet de serre. Je suis heureux de constater que beaucoup d’entre nous ont commencé à le faire, et je suis confiant dans le fait que l’Amérique remplira les engagements qu’elle a pris : réduire nos émissions de 17% en 2020, et de plus de 80% en 2050."

4/ Un appel à la transparence

"Nous devons nous doter d’un mécanisme pour vérifier si chacun d’entre nous tient ses engagements et pour échanger l’information de façon transparente. Ces mesures ne doivent pas pas constituer une ingérence ou empiéter sur notre souveraineté. Cependant, elles doivent donner de la crédibilité à cet accord et assurer que chacun respecte ses obligations. Sans une telle assurance, un accord ne serait qu’une page vide de mots."

5/ Un financement d’ampleur

"Nous devons aider à financer l’adaptation des pays en développement, particulièrement les pays les moins avancés et les plus vulnérables au changement climatique. L’Amérique sera partie prenante du fond "fast-start" qui atteindra les 10 milliards de dollars en 2012. Hier, nous avons été très clair sur le fait que nous nous engagerons dans l’effort global de mobilisation de 100 milliards de dollars d’ici 2020 si, et seulement si, il fait partie de l’accord plus large que je viens de décrire.

6/ Un accord imparfait

"Ce ne sera pas un accord parfait et aucun pays n’aura tout ce dont il rêvait. Les pays en voie de développement veulent l’aide mais sans contrepartie, et pensent que les pays les plus avancés doivent payer le prix fort. Et les pays riches pensent que les nations en voie de développement, émettant de plus en plus de gaz à effet de serre, doivent porter une part plus importante du fardeau."

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