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14-12-2009
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Chronique

Un investissement pour l’avenir

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- Par Alain Juppé, Maire de Bordeaux, ancien Premier ministre.

Pourquoi faut-il être optimiste en allant à Copenhague ? Car nous n’avons pas le choix : les débats du sommet participent au co-investissement planétaire pour l’avenir. Cela rejoint mes derniers travaux avec Michel Rocard, en tant que co-présidents de la commission de réflexion créée à l’initiative du Président de la République sur le Grand Emprunt. Celui-ci est devenu le grand investissement car il s’agit bien d’investir pour l’avenir : avenir de la planète, avenir de nos enfants et de l’humanité.

Concrètement, cela signifie que les industriels doivent investir dans les véhicules du futur et dans les énergies nouvelles, notamment la maîtrise de la demande énergétique et les énergies renouvelables ; investir dans les infrastructures ferroviaires, les bâtiments à meilleure performance énergétique ; investir dans le développement de l’éco-mobilité (transports en commun, vélos, co-voiturage, autopartage,...) ; investir dans le partage des informations avec le plus grand nombre, notamment grâce au numérique, afin d’inciter aux changements de comportement.

En Europe, le secteur "bâtiment" consomme encore plus du tiers de l’énergie globale. Il représente le plus grand gisement d’économies d’énergie. Or chez nous, sur notre vieux continent développé, les inégalités se creusent et la précarité énergétique (coût de l’énergie supérieur à 10 % des revenus) touche de plus en plus de familles. Nous avons besoin aujourd’hui d’une nouvelle croissance, désormais respectueuse des équilibres naturels, pour subvenir aux besoins de tous ceux qui manquent encore du nécessaire.

C’est aussi à nous, décideurs politiques, d’agir concrètement, dans les domaines qui intéressent notre société toute entière : le logement, l’éducation, la lutte contre la précarité et la pauvreté. Construire un avenir partagé, c’est-à-dire dans un cadre démocratique, avec une volonté de vivre ensemble, n’est réalisable qu’avec l’implication de tous, le nord et le sud, les privilégiés et les fragilisés, notamment dans les villes. Car c’est bien là que le politique peut mesurer son pouvoir de changer, d’améliorer les choses pour ses concitoyens. Du local au global, c’est au niveau des villes que se joue la réduction des gaz à effet de serre. L’urgence climatique à l’échelle planétaire se mesure d’abord à l’échelle de la consommation individuelle. Et c’est son environnement proche qui va stimuler, aider, encourager l’individu à mieux consommer, plus sobrement, plus solidairement.

Copenhague est le premier signe fort d’une gouvernance mondiale pour l’environnement et l’avenir de la planète. Chaque nation, chaque responsable politique d’où qu’il vienne, peut y apporter sa contribution au sauvetage de la terre.

Autant de raisons pour moi d’y aller en tant que maire engagé à Bordeaux où nous avons adopté un Plan climat énergie territorial en même temps que notre agenda 21.

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