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Copenhague : ouverture sous le signe de l’espoir retrouvé

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Copenhague : ouverture sous le signe de l'espoir retrouvé
 
Partie de Paris à Copenhague en train « éco-responsable », la rédaction de Terra eco a pris la température à quelques heures de l'ouverture des négociations. Les craintes de voir Copenhague échouer lamentablement semblent s'éloigner.
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ÉCOLOGIE SOCIÉTÉ ÉCONOMIE
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Samedi 5 décembre, 6H45. Paris, gare du Nord, matin froid et humide. Un flash crépite pour une photo de famille iconoclaste, prise au pied du Thalys Paris-Bruxelles. Sur le même cliché, figurent les trombines de Guillaume Pépy, le président de la SNCF, Jean-Paul Besset, député européen d’Europe écologie, Etienne Bourgois, directeur général d’Agnès b. et patron de Tara Océans, le sénateur des Alpes-Maritimes Louis Nègre (UMP) ou encore l’intarissable Jean-Marc Jancovici, accompagnés d’une poignée de journalistes.

Tous prennent la direction de Bruxelles, pour embarquer à bord du « Train to Copenhagen » et s’y joindre à d’autres personnalités. Il y a le vice-président du GIEC (Groupe intergouvernemental d’experts sur l’évolution du climat) Jean-Pascal van Ypersele ; l’explorateur suisse Bertrand Piccard, qui présente son rêve d’avion solaire Solar Impulse ; le sous-secrétaire général des Nations unies Achim Steiner ; la négociatrice pour l’Allemagne à la conférence des nations unies sur le changement climatique, Nicole Wilke.

A bord du "Climate Express" Ce convoi "Climate Express" – garanti éco-responsable, mû exclusivement par une électricité de source renouvelable – est en fait une opération de communication montée conjointement par plusieurs partenaires (WWF, Union européenne, UIC, entre autres). De Bruxelles à Copenhague – 1050 km de parcours en près de 14 heures – 400 personnes déambulent dans les wagons et échangent leurs pronostics sur l’issue « de Copenhague ».

Au cours d’une conférence de presse improvisée en voiture 6, balloté au rythme des virages du train, Achim Steiner dit son espoir : dans les dix derniers jours les signes positifs se sont multipliés et le décalage de la venue de Barack Obama au 18 décembre, jour de la fin du sommet, laisse présager une conclusion encourageante. Pourtant, rappelle Achim Steiner, le monde entier prédisait un échec pour Copenhague il y a encore deux semaines. Le sous-secrétaire général des Nations unies souligne également que la venue des Africains, dans une logique « d’espoir », est un signe supplémentaire. Nicole Wilke, la négociatrice de l’Allemagne, défend quant à elle une position ferme. L’Union, souligne-t-elle, a annoncé une réduction de 30% de ses émissions de gaz à effet de serre (GES) d’ici à 2020. « C’est aux autres de nous rejoindre maintenant ».

Un "tournant" dans l’histoire

De quoi accouchera réellement Copenhague ? Les premiers participants croisés dans les allées encore à peine animées du Bella Center, centre névralgique de la « 15e conférence des parties » (COP15) ne risquent aucun pronostic. Yvo de Boer, le secrétaire exécutif de l’UNFCC qui s’exprimait dimanche au cours d’un point presse, veut tout de même voir dans le sommet un « tournant » dans la réponse internationale au changement climatique.

Deux enjeux se dégagent : d’une part la fixation, à échéance 2020, d’un objectif ambitieux de réduction des émissions de GES pour les pays industrialisés ; d’autre part, l’acceptation par les pays du nord de participer au financement de la nécessaire adaptation des pays du sud à l’enjeu climatique. Les yeux seront également rivés vers les Etats-Unis, où l’agence de l’environnement pourrait déclarer les gaz à effet de serre nocifs, ouvrant à Barack Obama une voie un peu plus dégagée pour engager son pays dans la lutte contre l’effet de serre.

Dernière nouvelle de la journée – en fait une rumeur qui court le long des allées de Bella Center – il pourrait y avoir ces jours-ci un assaut des climato-sceptiques, appuyés par les lobbies pétroliers. Simple rumeur, pour le moment.

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Cofondateur et directeur de la publication du magazine Terra eco et du quotidien électronique Terraeco.net

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