publicité
haut
Accueil du site > Actu > COP21 > Grenelle : et toi, qu’est-ce que tu en dis ? (2)
22-10-2007

Grenelle : et toi, qu’est-ce que tu en dis ? (2)

Taille texte
{#TITRE,#URL_ARTICLE,#INTRODUCTION}
Grenelle : et toi, qu'est-ce que tu en dis ? (2)
 
La phase de consultation du Grenelle de l’environnement est tout juste achevée. Pendant quinze jours, les internautes ont pu s’exprimer, suggérer, critiquer. Planete Terra vous propose un échantillon de réactions récolté sur le forum du site officiel, et vous invite à poursuivre le débat. Aujourd’hui, le thème du deuxième groupe de travail : biodiversité et ressources naturelles.
SUR LE MÊME SUJET

La France (métropole et outre-mer) abrite plus d’espèces que toute l’Europe continentale. Ce patrimoine est cependant vulnérable puisque l’Hexagone est au 4e rang mondial pour les espèces animales menacées et au 9e rang pour les plantes, selon la Liste Rouge de l’Union mondiale pour la nature (UICN). Dégradation des milieux naturels, surexploitation des ressources naturelles, introduction d’espèces envahissantes, pollutions et changement climatique sont les cinq grands fléaux du vivant. En introduction du forum, le deuxième groupe de travail du Grenelle environnement rappelle que "si la crise de la biodiversité est moins connue que celle du climat, les dégâts n’en sont pas moins graves, ni davantage réversibles." Puisque ça urge, ils proposent tout simplement de stopper partout la perte de biodiversité.

Quelques mesures proposées pour cet axe de réflexion :

- La construction d’une trame verte nationale, tissu vivant du territoire, qui assure les continuités et les proximités entre milieux naturels permettant aux espèces de circuler et d’interagir et aux écosystèmes de fonctionner.

- Diminuer de façon drastique toutes les pollutions diffuses (produits phytosanitaires, nitrates, PCB, métaux lourds...)

- Réduire de l’utilisation de pesticides

- Lancer un plan d’économie d’eau potable

- L’adoption d’une loi d’orientation sur la mer

- Lancer avec les agriculteurs une révolution agricole verte

- Protection accrue des patrimoines naturels les plus remarquables et menacés

Sur le forum, c’est un consensus. 679 réponses d’internautes qui applaudissent les suggestions du groupe de travail N°2. Noé Prat par exemple : "Je suis 100 % d’accord avec ces propositions." Mais comme André et Catherine, il estime qu’il y a urgence à agir. "Il faut que cette réflexion se transforme en actes le plus rapidement possible". Et selon Noé, l’Etat devrait commencer par respecter les lois européennes.

L’Europe justement. Elle vient d’autoriser la mise en culture des jachères pour la campagne 2008 au nom de la pénurie des céréales. Actualité oblige, l’internaute y va de ses commentaires. Olivier C : "Ces lieux de ressources faunistiques ou mellifères vont disparaître. Il est temps de réagir en aidant les producteurs à aménager des bords de champs par plantation de haies et par le semis de mélanges fleuris adaptés."

Canardage

Ici on s’émeut des animaux écrasés sur les routes, là on appelle à sauver les abeilles. Aucun sujet ne semble déclencher la polémique. Il n’y a bien que la chasse pour réveiller les passions. Entre "pros" et "antis", on se tire dans les pattes. JP donne le ton : "Les chasseurs ne sont pas les amis de la nature, écrit-il. Tuer pour le seul plaisir, nier l’existence de la sensibilité des animaux sauvages et nier leur souffrance montre qu’ils ont une vision plus que basique des règles naturelles." Et Raymond de répondre : "Il faut arrêter de considérer les chasseurs comme des viandards. Ce sont des agents actifs pour la préservation de sites naturels."

Yannick renchérit : "Les chasseurs réalisent de nombreuses actions sur le terrain : la gestion des zones humides, les haies, les jachères faune sauvage, le nettoyage des sites. La réglementation existante sur la chasse et la régulation des nuisibles est importante. On ne fait pas n’importe quoi." Et pan ! Mais JP n’est pas du même avis : "Comment oser qualifier des animaux "nuisibles" par le simple fait qu’ils consomment d’autres espèces animales ou végétales ? Est-ce une raison suffisante pour occulter leur rôle indispensable dans la limitation du développement d’autres espèces ?" Jean-Louis modère : "Vous avez raison. Hélas vos nuisibles comme les miens font du tort à l’homme, et peut-être ce dernier est-il le mieux placé pour en limiter les conséquences."

Et toi, qu’est-ce que t’en dis ?

(Crédit photo : Sze Ning - Malaisie)

Sources de cet article

Le forum du site officiel du Grenelle de l’environnement

Faites réagir vos proches, diffusez l'info !
Vous aimez Terra eco ? Abonnez-vous à la Newsletter
TOUS LES COMMENTAIRES
COMMENTAIRES SÉLECTIONNÉS
RÉPONSES DE LA RÉDACTION
Trier par : Plus récents | Plus anciens
Affichage : Voir tout | Réduire les discussions
Soyez le premier à réagir à cet article !
PUBLIER UN COMMENTAIRE

Un message, un commentaire ?

  • Se connecter
  • Créer un compte

publicité
1
publicité
2
    Terra eco
    Terra eco
publicité
3
SPIP | squelette | | Plan du site | Suivre la vie du site RSS 2.0
publicité
bas