La dernière lubie du Farm Animal Rights Movement, l’association qui milite pour les droits des animaux de la ferme ? Exiger du président américain qu’il octroie son pardon aux 46 millions de dindes (selon les statistiques de la National Turkey Federation) sacrifiées chaque année à l’occasion de Thanksgiving. Cette fête célébrée aux États-Unis le quatrième jeudi du mois de novembre consiste traditionnellement en un repas familial autour d’une dinde agrémentée d’une sauce aux airelles.
Chaque année, depuis 1947, la fédération nationale des producteurs de dindes offre ainsi une dinde aux occupants de la Maison Blanche au cours d’une cérémonie officielle. Depuis 1989, date à laquelle George Bush (père) fut le premier président à accorder la grâce présidentielle à la dinde qui lui avait été remise, la dinde du président est constamment sauvée d’un triste sort. Les militants végétariens (qui dénoncent les conditions dans lesquelles les dindes sont sacrifiées) rêvent donc qu’Obama, récent prix Nobel de la paix (preuve ultime, selon eux, de sa non violence), étende son pardon à toutes les dindes du pays.
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