Le 12 juin, nous l’épinglions d’un carton rouge. Et voilà que nous le couronnons aujourd’hui d’un carton vert. Entre temps, Yukio Hatoyama, président du parti démocrate du pays (centre gauche) a remporté une victoire triomphante aux élections législatives d’août. Le 16 septembre, il sera intronisé au poste de premier Ministre par la chambre des députés. Or, M. Hatoyama est autrement plus ambitieux que son prédécesseur sur le plan du climat. Le 7 septembre, lors d’un Forum sur le changement climatique à Tokyo, l’homme a engagé le Japon à réduire ses émissions de gaz à effet de serre de 25% d’ici à 2020 par rapport aux émissions de 1990. Le premier ministre conservateur avait, lui, fixé la barre à 8%.
Certes, contrairement à l’ancien objectif, celui-ci inclut les réductions obtenues via les marchés carbone et les programmes de déforestation. Il n’empêche. Pour atteindre son objectif, la nation compte aussi rénover son parc de logements, financer l’installation de panneaux solaires ou de voitures moins gourmandes en carburant. Nul doute, que le pays mettra son engagement en avant lors du sommet de Copenhague en décembre prochain et appellera les autres pays industrialisés à suivre son exemple. Le Japon, deuxième économie mondiale, est aussi cinquième émetteur de gaz à effet de serre de la planète.
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