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16-07-2009
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Edito

Vive la crise !

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Un Terrien de retour d’un exil sur une île déserte en aurait la berlue. En un an, d’un été à l’autre, notre petite planète et quelques-unes de ses certitudes ont été complètement chahutées. Et ce sont les Etats-Unis, territoire de la démesure triomphante, qui furent l’épicentre de ce tremblement de terre.

Dans le sillage de la crise – pour ne pas dire du scandale – des subprimes, Lehman Brothers, grande banque internationale, figure du capitalisme créée en 1850, a été précipitée aux oubliettes en quelques semaines. Des institutions financières de renom et des établissements puissants comme l’assureur AIG ont été nationalisés de fait. La multinationale General Motors, réputée pour ses cylindrées clinquantes et gloutonnes, qui trônait au sommet du classement des constructeurs automobiles mondiaux, s’est déclarée en faillite. Elle ne doit ses espoirs de survie qu’à un soutien à bout de bras de l’Etat fédéral américain.

Dans le même temps, le peuple américain a porté à sa tête pour la première fois de son histoire un homme métis. Dans un élan inédit, Barack Obama s’est attaqué à la question sociale en ouvrant, comme il l’avait promis, le dossier de la couverture maladie des 50 millions d’Américains qui en sont dépourvus. Prenant exemple sur le gouverneur de Californie Arnold Schwarzenegger (lire notre dossier) il s’est engagé sur la voie de l’écologie, et en particulier sur celle de la lutte contre le changement climatique, mettant fin à huit années de repli des Etats-Unis sur eux-mêmes.

Pas un scénariste hollywoodien n’aurait osé imaginer pareille cascade d’événements, aussi profonds que contradictoires. Et si ces derniers colportent parfois leur lot de souffrance, la crise a au moins une vertu : elle a agi comme un révélateur. A l’image des subprimes, la supercherie de notre « modèle » de surconsommation, dont la vigueur repose sur une vie à crédit économique et écologique, éclate à nos yeux. Il faut réinventer nos modes de consommation, de production, nos déplacements, notre façon de faire du commerce. Quelques-uns y travaillent déjà, dans les entreprises, les ONG ou au sommet de l’Etat, avec enthousiasme et créativité, mais non sans peine. La tentation de se raccrocher aux branches mortes de nos vieilles recettes demeure. Pourtant, il ne suffira pas de repeindre les 4 x 4 en vert pour changer le monde.

A lire dans Terra eco :
- notre dossier (été 2009) spécial Californie, Eldorado vert ?
- le portrait d’Arnold Schwarzenegger

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