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27-03-2009

Les moules, vigies du littoral méditerranéen

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Les moules, vigies du littoral méditerranéen
 
Ce jeudi 26 mars, un bateau de l'Institut français de recherche pour l'exploitation de la mer (Ifremer) a quitté le port de Toulon avec, à son bord, des scientifiques et des moules, non pas pour le déjeuner, mais pour surveiller la qualité des eaux méditerranéennes.
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Laissez tremper des moules au moins trois mois dans la mer. Sorties du bain, elles vous rapporteront un concentré des substances présentes dans leur environnement. Métaux, hydrocarbures, PCB, les moules stockent tout ce qui leur passe entre les coquilles. Idéal lorsqu’on cherche à caractériser l’état de santé d’un milieu marin. "L’utilisation des moules pour leurs bioaccumulatrices est une méthode qui a été mise au point dans le cadre du réseau Rinbio (Réseau INtégrateurs BIOlogiques), créé en 1996 en collaboration avec l’Ifremer et l’Agence de l’Eau Rhône Méditerranée et Corse." indique Marion Le Foll de l’Institut français de recherche pour l’exploitation de la mer (Ifremer). Pour leur nouvelle campagne de surveillance de la qualité des eaux côtières méditerranéennes, les chercheurs de l’Ifremer ont donc décidé d’embarquer à nouveau des moules.

Des eaux globalement de bonne qualité

L’Europe, un catamaran de la flotte de l’Institut, a donc quitté hier le port de Toulon avec à son bord 75 stations artificielles de moules que les scientifiques déposeront dans les eaux du littoral azuréen. Après analyses, les mollusques permettront de déterminer la contamination chimique de l’eau. Cette campagne, qui s’achèvera le 18 avril, est réalisée au titre de la Directive cadre européenne sur l’eau (DCE). Elle a lieu tous les trois ans. En 2006, elle avait permis de montrer que les eaux côtières de la Méditerranée occidentale étaient "globalement de bonne qualité" avec des bémols sur des zones où les activités nautiques sont importantes. L’objectif des scientifiques, cette année, est de confirmer ces résultats et de les compléter en élargissant leur zone d’investigation, en particulier là où l’homme a une pression importante sur ces écosystèmes. Les menaces sont fortes sur la Méditerranée : dégradation des écosystèmes marins, surexploitation des ressources, érosion de la biodiversité et évolution du milieu due au réchauffement climatique. Outre les moules, les chercheurs de l’Ifremer observeront notamment des herbiers de Posidonie, une plante qui sert de lieu de reproduction et de source de nourriture à un grand nombre d’espèces en Méditerranée et recueilleront des échantillons de sédiments pour analyse. A suivre.

Sources de cet article

Photo : Plongeur manipulant une poche de moules © Ifremer

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