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22-03-2009

Eau : l’éducation ne coule pas de source

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Eau : l'éducation ne coule pas de source
 
Le 22 mars était la journée mondiale de l'eau. Cette année, l'ONU a choisi pour thème la délicate question de la gestion des eaux transfrontalières. Zoom sur celles de la Saint-Domingue où l'ONG Aide et Action éduque les populations à la gestion de cette ressource rare.
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Les rivières ignorent les frontières. Dans le monde, 263 lacs et bassins fluviaux traversent ainsi les démarcations selon l’ONU. Pour l’édition 2009 de sa journée mondiale de l’eau, l’organisation internationale a décidé de mettre l’accent sur ces eaux transfrontalières. Parce que même si "Il y a assez d’eau douce pour répondre aux besoins de tous, (..) l’eau n’est pas distribuée de manière égale, et souvent, n’est pas gérée convenablement, écrit-elle sur son site dédié à cette journée du 22 mars. Dans certaines régions, la disponibilité en eau douce de bonne qualité a été réduite à cause de la pollution due aux déchets humains, à l’industrie et à l’agriculture". C’est le cas à la frontière entre la République Dominicaine et Haïti.

Deux heures de marche matin et soir

"Ici, les enfants partaient tous les jours vers la frontière, dans la montagne, chargés de jerricanes pour puiser de l’eau dans le torrent : deux heures de marche matin et soir." explique Anne Calosci, directrice générale de Aide et Action International. Cette ONG, qui s’occupe d’éducation, voyait ses efforts sapés à cause des contraintes liées à l’eau. "Les enfants étaient crevés à cause de la corvée de l’eau, ou malades parce que cette eau de rivière est souvent polluée" dit-elle. Pour faire à face ce problème, Aide et Action a participé à un projet d’installations sanitaires, financé par l’Union européenne.

Une centaine de latrines et un aqueduc ont été construit en 2008. Ce dernier alimente en eau potable 700 familles de Guayabo et de La Meseta, les communautés frontalières. De ce fait, la gestion de l’eau est devenue moins conflictuelle entre elles. Quant aux enfants, ils sont maintenant beaucoup plus disponibles pour l’école. "Un an après, la différence est frappante, s’enthousiasme Anne Calosci. Outre le fait qu’ils n’ont plus besoin d’aller chercher l’eau à plusieurs kilomètres, l’hygiène s’est fortement amélioré et les éruptions cutanées ont complètement disparues".

Cependant, il ne suffit pas d’apporter l’eau pour crier au miracle. L’opération n’a réussi que parce que les communautés sont parvenues à prendre la pleine responsabilité des installations. Cela a été possible grâce à la création d’un comité d’eau villageois et à l’accompagnement d’Aide et Action avant et après la réalisation du projet. "Nous avons appris aux responsables à entretenir et réparer les tuyaux" explique Anne Calosci. Les populations ont dû également apprendre à utiliser correctement ces nouvelles installations pour préserver la ressource. Car, comme elle le souligne : "Fermer le robinet n’est pas une évidence pour quelqu’un qui n’en a jamais utilisé."

-  Le projet en vidéo :

Sources de cet article

Photo : Enfants partants à la rivière, Saint-Domingue, mars 2008 © Aide et Action

En savoir plus :

- Aide et action
- Le site de la journée mondiale de l’eau

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