Une canette de Coca-Cola engloutie et voilà 170g d’équivalent CO2 relâchés dans l’atmosphère. Pour les versions Light et Zero, l’ardoise tombe à 150g. C’est le résultat d’une étude menée par la branche britannique de Coca-Cola en collaboration avec l’organisation gouvernementale Carbon Trust. Celle-ci a mesuré les émissions liées à la culture des ingrédients, à la fabrication du produit, à l’emballage, à la distribution, à la consommation et à la fin de vie des produits Coca. Selon l’étude, entre 30 et 70% des émissions sont imputables à l’emballage. Tout dépend si le précieux liquide est conditionné en bouteille (le plus nocif pour l’environnement) ou emprisonné dans une canette. Utiliser des matériaux recyclés ou encourager les consommateurs à recycler leurs contenants pourrait permettre de réduire de 60% le bilan carbone de la marque rouge. Un tableau sur lequel les responsables de la compagnie américaine promettent désormais de se pencher.
Reste que le bilan de Coca est un coup dur pour d’autres marques, estampillées « éthiques ». Car si la canette américaine rejette 170g d’équivalent CO2 dans l’atmosphère, la petite bouteille de Smoothie Innocent en rejette 209. Mais est-il vraiment juste de comparer une bouteille de fruits frais à un produit largement composé d’eau ? Chez Innocent, souligne-t-on, on contrebalance les dégâts environnementaux par d’autres qualités : nutritionnelles d’abord, environnementales et sociales ensuite. Innocent promet en effet de protéger les sols qu’elle cultive et d’aider les fermiers pauvres qui travaillent sur ses terres. Mieux, la petite compagnie britannique reverse 10% de ses profits à une association caritative.
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