Les messages publicitaires s’habillent écolo, et les affiches vantent des qualités environnementales. Les publicités se mettent au vert, mais qu’en est-il des produits qu’elle promeuvent ? C’est pour veiller à ce que les messages et les marques soient en adéquation que l’Alliance pour la planète a lancé l’observatoire indépendant de la publicité. « Nous sommes un système de veille, d’alerte contre la publicité mensongère. On donne aux citoyens la possibilité de noter les publicités. Notre site permet une coopération entre les consommateurs et nos experts en environnement et communication pour mettre en lumière l’éco-blanchiment. » Explique Jacques-Olivier Barthes, membre de la structure.
Promouvoir la publicité responsable.
Les réclames prises en flagrant délit de mensonge écologique sont affichées sur le site. Un moyen d’informer le consommateur mais pas seulement. « Il ne s’agit pas d’accuser mais de pallier le manque d’observation. Il existe des organismes de régulation, mais il y a encore trop de dérapage. Nous voulons promouvoir la publicité responsable ce qui induit de nettoyer le marché. Les entreprises ou agences qui misent sur l’argument écologique ou développement durable doivent savoir qu’elles sont observées. » Herta pour une soupe 100% naturelle pas 100% réglo et EDF pour une campagne un peu trop idéaliste, ont déjà été épinglés par des internautes. Un classement « top et flop » de la publicité verte est ainsi disponible en continu sur le site.Les cinq critères de notation de l’OIP :
La publicité induit en erreur par les mots employés.
La publicité induit en erreur par les éléments graphiques et les couleurs.
La publicité affirme quelque chose de vague ou sans preuve.
La publicité surestime ou exagère le côté réellement vert du produit /
société / service.
La publicité met en scène des comportements contraires aux exigences de protection de l’environnement.
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