Ce 29 janvier, l’Elysée a confirmé la décision de bâtir un deuxième réacteur nucléaire de type EPR en France, après celui en construction de Flamanville (Manche), toujours en Normandie, mais cette fois en Seine-Maritime à Penly. Alors que les élus locaux se réjouissent, les associations écologistes, elles, se fâchent tout rouge.
Greenpeace : "Cette relance du nucléaire, décidée sans concertation, sans transparence, sans évaluation des besoins énergétiques, constitue un passage en force inacceptable et digne des années 1970 et non de la France de l’après-Grenelle !" a déclaré, dans un communiqué, Yannick Rousselet, le chargé de campagne Énergie de l’ONG. Laquelle avertit qu’elle "va employer les moyens les plus adaptés pour contrer cette décision absurde".
Sortir du Nucléaire : "La construction d’un nouvel EPR empêchera la France de respecter son engagement européen de 20% d’énergies renouvelables dans la consommation finale d’énergie en 2020."estime le réseau de 840 associations dans un communiqué. Il annonce également qu’il "attaquera en justice les autorisations de construction du nouvel EPR annoncé à Penly" et se réunira en "Assemblée générale dès ce week-end à La Rochelle et va à cette occasion organiser la résistance citoyenne".
France Nature Environnement : Dans son communiqué, le collectif d’associations écologistes "exprime un sentiment de révolte" à la suite de cette annonce. "La décision de créer un nouvel EPR est une atteinte à la démocratie écologique puisque la concertation n’a eu lieu qu’avec le lobby nucléaire ! Désormais, pourquoi se donner la peine d’organiser un simulacre de débat public dès lors que les dés sont jetés ?" interroge Arnaud Gossement, le porte parole de FNE.
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