Le whisky, bon pour l’environnement ? Déjà appliquée en France avec le marc de raisin, l’idée arrive cette fois de Speyside, fer de lance de l’industrie écossaise du whisky. Une centrale à biomasse alimentée par des résidus de distillerie et des copeaux de bois devrait faire son apparition dans la région d’ici deux ans, pour 37 millions d’euros. A la clé : la possibilité de s’éclairer ou de se chauffer aux débris d’orge maltée, soit 7,2 MW produits soit les besoins de 9000 foyers.
Les protagonistes de l’opération ont pour nom Helius Energy, spécialiste de la biomasse, et l’Alliance des distilleurs de Rothes (Cord) qui regroupe Edrington, Chivas Brothers, Glen Grant Distillery Ltd, Inver House Distillers, et Diageo and Benriach Distillery Co.
Fertilisant pour les agriculteurs
Outre la production d’électricité et de chaleur, les concepteurs envisagent de monter une seconde usine près de la centrale, afin de convertir le "Pot ale", résidu liquide de la première distillation, en un fertilisant bio pour les paysans locaux.Les Britanniques n’en sont pas à leur coup d’essai. L’été dernier, Diageo (alcools spiritueux) avait annoncé la construction d’une centrale à biomasse capable de réduire les émissions de CO2 annuelles de près de 56000 tonnes...
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