Ca y est. Les fêtes de fin d’année sont bel et bien passées. Après les cadeaux et la ripaille, restent le poids de la grisaille, la morsure des matins froids et la perspective – encore lointaine - des beaux jours. L’heure est peut-être venue de partir en vacances. Partir oui, mais pas aux frais de la planète. Treehugger livre un mode d’emploi des vacances à la neige version écolo. Il suffit pour cela, souligne le site, de s’équiper auprès d’une compagnie de snowboards qui s’alimente à l’énergie éolienne, de chausser des skis de bambou, d’employer les transports en commun pour rejoindre les pistes et... d’éviter Dubai et sa station de ski couverte.
Reste que les vacances à la montagne ne sont pas pour toutes les bourses. Pour les plus fauchés, mieux vaut se transformer en squatteur éclairé le temps d’une semaine de congés. Après le bien connu couchsurfing.com qui répertorie les canapés du monde entier ouverts aux voyageurs, voici venu singlespotcamping.com. Sur ce site, encore presque exclusivement fréquenté par des scandinaves, tout propriétaire d’un bout de jardin ou d’un mètre carré de terrasse est appelé à ouvrir les portes de sa propriété et ce, pour une somme modeste. De quoi réintroduire les campeurs dans le centre des villes.
Vacances at home
Et pour se déplacer dans les rues sans se fatiguer, le campeur fauché appréciera Dublin et ses Ecocabs, insiste le site Triple Pundit. Des taxis écolos, pratiques... et gratuits, financés par les grands espaces publicitaires imprimés sur leur toile.Reste que le moyen le plus écolo de passer ses congés est encore de... ne pas bouger. Le site du Environmental Blog fait la promo des « staycations », ou les vacances en milieu local. Revisitez votre ville, empruntez les sentiers non battus, allez au musée, conseille le blog. Ou faites la sieste. Le farniente en plein air, les pieds en éventail au fond du jardin, reste le moyen le plus écolo de recharger ses batteries.
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