Ces nuages de pollution, appelés "nuages bruns atmosphériques", sont des zones de l’atmosphère fortement concentrées en particules liquides ou solides en suspension (autrement dénommés "aérosols") : suies et acides organiques provenant de la combustion incomplète de carburants fossiles ou de biomasse. Ils sont généralement localisées aux environs des zones urbaines, car d’origine industrielle.
Selon les scientifiques du Pnue, une part de ces aérosols augmente l’absorption des radiations solaires en altitude, provoquant un réchauffement de l’atmosphère. Bilan : e diminution des pluies de mousson en Inde, réchauffement des glaciers himalayens et diminution des neiges d’altitude. En Chine, on a constaté un recul des précipitations au Nord du pays au profit des régions plus méridionales.
Moins de blé, plus de maladies cardiaques
Le recul des glaciers constitue une grave menace pour l’ensemble du système fluvial asiatique, notamment l’Indus, le Gange, le Melong et le Yangtze. Car derrière, c’est tout l’approvisionnement en eau potable et l’agriculture de ces régions qui est menacé.
Ces gaz de combustion sont également à l’origine de la formation d’ozone, un puissant gaz à effet de serre mais aussi un inhibiteur de croissance des plantes, diminuant fortement les rendements de cultures telles que le blé ou le riz. Enfin, de nombreuses études scientifiques ont démontré les effets négatifs des teneurs élevées en aérosols sur la santé des populations : maladies cardiaques et problèmes respiratoires chroniques principalement.
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