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25-04-2008

Stern : "J’ai sous-estimé les risques"

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Stern : "J'ai sous-estimé les risques"
 
L'économiste britannique Nicholas Stern qui avait bousculé la sphère libérale en publiant, en 2006, le rapport "l'économie du changement climatique" revient sur ses conclusions. La situation serait pire qu'il ne le croyait.
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Sir Nicholas Stern s’est trompé. Les risques liés au changement climatique seraient plus importants que les estimations sur lesquelles il s’était appuyé pour rédiger son rapport a-t-il estimé lors d’une conférence à Londres, la semaine dernière. "Les émissions croissent beaucoup plus vite que ce que nous avions pensé, la capacité d’absorption de la planète est inférieure à nos prévisions, les risques des gaz à effet de serre sont potentiellement plus élevés que ce que prévoyaient les estimations les plus prudentes, et la vitesse du changement climatique semble être plus rapide." a-t-il précisé à l’agence de presse Reuters.

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En 2006, l’économiste avait participé à éveiller les consciences des dirigeants en chiffrant le coût du changement climatique. Il estimait qu’il serait beaucoup plus rentable de diminuer tout de suite les émissions de gaz à effet de serre plutôt que de tenter de s’adapter aux conséquences d’un réchauffement global. Ainsi, selon ses conclusions de l’époque, un pourcent du PIB mondial investi maintenant aurait suffit à fortement atténuer les effets du changement climatique. Autrement, cela aurait été risquer une récession à hauteur de 20% du PIB mondial.

Le gouvernement britannique, qui avait utilisé ce rapport pour fixer sa feuille de route, va devoir revoir ses objectifs à la hausse. Car réduire de 25% les émissions de CO2 par rapport au niveau actuel ne serait pas suffisant pour limiter l’élévation de la température à deux degrés maximum comme l’estimait Stern en 2006. Pour y parvenir il faudrait doubler la mise juge-t-il à présent, soit 50% de réduction des émissions au niveau mondial, sachant que les Etats-Unis devraient diminuer les leurs de 90% pour que cet objectif puisse être atteint.

Nicholas Stern s’était largement appuyé sur le rapport 2001 du Groupe d’experts intergouvernemental sur l’évolution du climat (Giec) pour réaliser ses travaux. En 2007, le nouveau rapport du Giec, plus alarmiste, préconisait que les émissions de gaz à effet de serre devaient être infléchies dès 2015.

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