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Le végétarisme dans l’histoire |
Pour le philosophe grec, qui aurait interdit la consommation de viande à ses disciples, abattre des animaux était un crime. Ainsi, Pythagore mettait en avant l’importance de l’ascétisme. Le chercheur Renan Larue, dans Le Végétarisme et ses ennemis (PUF, 2015), explique qu’« en domptant les appétits de leur corps, les pythagoriciens prépar(aient) l’âme à l’étude et à la contemplation ».
Dans Manger la chair, traité sur les animaux (disponible chez Rivages), le philosophe grec écrit : « Tu me demandes pour quelle raison Pythagore s’abstenait de manger de la chair. Moi, au contraire, je m’étonne : quelles affections, quel courage ou quels motifs firent autrefois agir l’homme qui, le premier, approcha de sa bouche une chair meurtrie, qui osa toucher de ses lèvres la chair d’une bête morte. »
Dans Plaidoyer pour les animaux (Allary Editions, 2014), Matthieu Ricard explique que l’écrivain anglais s’opposa à Hobbes, qui prétendait que les êtres humains avaient des droits sur les animaux. Il proposa d’accorder à ces derniers le droit de vivre indépendamment des intérêts humains et fit pression sur le Parlement anglais pour reconnaître « les droits de l’homme et des créatures innocentes sans défense ».
Dans Parerga et Paralipomena, publié en 1851, le philosophe allemand évoque le manque de compassion des religions monothéistes envers les animaux – contrairement au brahmanisme, bouddhisme, taoïsme par exemple –, soulignant leur intolérance. Selon lui, ne pas manger de viande est une conséquence naturelle et heureuse de la pitié, un « fondement de la morale ».
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