Le virage vert, ça n’impressionne pas vraiment Volvo. Le constructeur d’origine suédoise se fait fort de rappeler qu’il l’a pris dès les années 70 avec le premier convertisseur catalytique à trois voies qui permet de réduire les émissions nocives de 90%. Alors après les moteurs bicarburants (méthane ou bioéthanol) et les efforts de recyclage (85% de chaque modèle - en poids - est recyclable), Volvo annonce des usines durables.
Première du genre, celle d’Oostakker, près de Gand (Belgique), dont la chaîne de production devrait passer de 4020 tonnes de CO2 (l’équivalent des émissions d’environ 1100 familles) émis en 2005 à O tonne fin 2007. Comment se produit ce petit miracle ? Avec un chauffage fonctionnant à la biomasse et aux bio-huiles et de l’électricité en provenance de trois éoliennes maison, complétées par de l’énergie verte achetée à Electrabel.
Un bel effort vert et un effort financier limité. Le projet représente en effet un investissement de 10 millions d’euros pour une entreprise qui a fait 384 millions de bénéfices en 2006.
Au-delà de l’effet d’annonce de Volvo, nous sommes preneurs de tous les témoignages permettant de suivre cette action à la loupe.
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