Comment faire ?
Sous la pression de l’Union européenne, les constructeurs d’imprimantes doivent, depuis 2006, financer le recyclage de leurs produits. Après avoir traîné des pieds, ceux-ci ont finalement mis en place des filières de récupération et proposent aux particuliers des enveloppes prépayées pour leur renvoyer les « consommables » vides. En parallèle, il existe des points de collecte, comme Point cartouche, et des réseaux de boutiques franchisées, comme Cartridge World ou Cub’Ink. Et de très nombreuses associations solidaires, à l’image du réseau Association au Service de l’Action Humanitaire, récupèrent également ces cartouches et les revendent pour financer leurs projets. Mais il est également possible d’acheter des cartouches d’encre rechargeables, même si les fabricants contestent leur efficacité et leur qualité. Enfin, lors de l’achat de votre imprimante, il faut privilégier celles qui fonctionnent avec des couleurs séparées. En effet, si vous utilisez plus une couleur qu’une autre, vous pouvez changer uniquement la cartouche vide.
Pour quels résultats ?
En France, seulement 10% des cartouches sont recyclées, alors que nos voisins allemands, danois, suédois, norvégiens sont tous à plus de 25% (source : Défi pour la Terre). Le réflexe peine à se mettre en branle chez les consommateurs déboussolés par un secteur où la guerre des prix fait rage. Il est en effet parfois plus économique de racheter une imprimante que de remplacer le jeu complet de cartouches…
Bilan environnemental
Une cartouche d’encre usagée = 1,5 kg de déchets polluants = plastique (polymère traité) mettant 1000 ans avant de se décomposer + poudre d’encre composée de pigments chimiques à base de cyanure (source : Recyclage solidaire) + fer + aluminium. Sans oublier que la fabrication d’une cartouche laser nécessite 3,4 litres de pétrole.
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