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16-07-2015
Mots clés
Agriculture
France

Jardiner quand on n’a que ses mains

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Jardiner quand on n'a que ses mains
(Crédit photo : milosdizajn / fotolia.com)
 
Les potagers vous font de l’œil, mais vous n’avez ni lopin, ni graines, ni binette ? Voici un guide de survie (non exhaustif) pour amateurs dépouillés.

Economie collaborative - L’envie de planter vous chatouille, mais vous vivez dans un deux-pièces et n’êtes ni équipé(e) ni formé(e) ? Bref, vous arrivez les mains vides et aimeriez les avoir vertes. Suivez le guide.

Négocier un terrain

« J’ai grandi à la campagne avec un potager. J’ai eu envie de remettre les mains dans la terre. C’était il y a quatre ans », se souvient Isabelle, 48 ans. « Je me suis d’abord tournée vers les jardins familiaux. On m’a indiqué qu’il y avait deux ans d’attente. » Aujourd’hui, « ce serait plutôt trois », reconnaît Mohamed Mekari, membre de la Fédération nationale des jardins familiaux et collectifs. En Ile-de-France, c’est parfois quinze ans !

Isabelle n’avait pas cette patience. « Sur Internet, je suis tombée sur des sites de prêt entre particuliers » : Jepartagemonjardin, Plantezcheznous et Pretersonjardin. Après avoir jardiné avec Catherine, une grand-mère, Isabelle a investi un coin de parcelle chez Dominique et son mari. Vous pouvez aussi opter pour les jardins partagés ou les assos, comme les Jardins de Cocagne, réseau qui se consacre à la réinsertion professionnelle par l’agriculture bio. Si vous souhaitez planter pour partager, rejoignez les Incroyables comestibles qui cultivent des légumes sur les espaces publics.

Troquer des graines

Jardiner, c’est bien. Eviter de planter des hybrides F1 non reproductibles, c’est mieux. En passant par le site de Graines de troc, pas moins de 4 000 inscrits s’envoient des sachets ! Vous pouvez aussi échanger grâce à des assos locales : il en existe au moins 300 en France. Sans compter les bourses aux graines. Et pourquoi ne pas utiliser ou implanter une grainothèque ? Prenez une boîte, inscrivez en lettres épaisses sa fonction et placez-la dans un bar, un resto, une médiathèque…

Prendre sa carte à l’outilthèque

Votre placard n’a plus de place pour la moindre binette ? Courez donc dans une outilthèque. Pour l’heure, ces assos qui mettent à disposition des jardiniers des outils sont surtout destinées aux membres de jardins partagés et à des cultivateurs collectifs. Mais vous pouvez tenter votre chance en solo.

Donner ou recevoir des conseils

A quel moment plante-t-on ses pieds de tomate ? Vous séchez ? Ce n’est pas une raison pour ne pas vous lancer. Si vous avez besoin d’être épaulé(e), revenez à l’étape 1 : choisissez votre bout de terrain en fonction de l’expérience de votre hôte, comme Isabelle avec Catherine. Les réseaux d’échanges de savoirs peuvent également vous aider à rencontrer des jardiniers chevronnés, à condition que vous acceptiez, vous aussi, de donner un peu de votre temps pour partager l’un de vos talents.

Echanger sa récolte

Vos efforts ont porté leur fruits et votre récolte dépasse vos espérances ? A tel point que depuis des mois vous cueillez des haricots à ne plus savoir qu’en faire ? Le site Troctonjardin propose aux « jardiniers citoyens » d’un même coin de s’échanger fruits, légumes, conserves et confitures maison. 


Trois ans d’attente pour entrer dans un jardin familial

Plus de 300 assos d’échange de graines en France

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