Lingerie sale, overdose de boulot et attentats hilarants

"Savez-vous ce qu’il y a dans vos petites culottes ?" interroge le premier plan d’une vidéo très hot postée sur le blog Ecolovie. Sur fond de jolies guiboles, ce petit film produit par la marque de lingerie 100% écologique Eco-Boudoir dénonce les dessous des sous-vêtements classiques. Et c’est du propre : "Deux milliards de dollars de pesticides déversés sur le coton chaque année ; 20 000 litres d’eau virtuelle pour un kilo de coton". Une seule solution : arrêter de porter des vêtements. Quand même pas. L’alternative consiste à se rhabiller écolo comme le propose Greengirls. Le blog des donzelles vertes a notamment déniché le premier jean bio pour bébé. Créé par la marque hollandaise Imps and Elfs, il est produit en Inde et au Pérou dans le respect des principes du commerce équitable et à partir de coton bio. La fondation Solidaridad, qui le labellise, lutte contre le travail des enfants.

Car le travail tue, et pas que des bambins. Au Japon, la police a dénombré 2207 cas de karoshi en 2007 raconte le magzine québécois Vision Durable. Karoshi ? Littéralement, cela signifie "mort par excès de travail". Sur l’archipel nippon, le quart des salariés travailleraient plus de 50 heures par semaine. Harcèlement moral et conflits avec les collègues seraient monnaie courante. Et avec la crise économique, ces overdoses de travail pourraient augmenter s’inquiète le site.

D’autres sont morts par overdose de rire. La nouvelle est sur le blog Ecolo-Info, mais c’est pour de faux. Il s’agit, en réalité, d’un conte bio de Monsieur Mouch, un conteur-slameur Nantais. L’histoire s’intitule "Résistance". Résumé : Un matin, à l’heure de pointe, des attentats terrifiants sont perpétrés dans la ville de Paris. Sur toutes les lignes de métro, d’inhabituels colis piégés déposés par la BLAG (Brigade légère anti-gravité) laissent s’échapper du gaz hilarant. Bientôt, toute la ville s’esclaffe. Et ces attentats, devenus tout à fait populaires, continuent pendant tout le mois. Seulement, la classe dirigeante, elle, ne rit pas du tout. Elle craint la pagaille. La rigolade est alors interdite en place publique. Rire devient un acte de résistance... En vidéo ou en texte, l’intégrale est ici.