D’un côté, une demande croissante due au récent intérêt de la Chine, de la Russie ou de l’Inde pour le chocolat. De l’autre, une offre de plus en plus fragile, menacée par les nombreuses maladies susceptibles d’attaquer les fèves de cacao. Au milieu : le Centre international de quarantaine du cacao (ICQC).
C’est dans sa nouvelle serre – grande comme une piscine olympique – dressée sous le ciel gris de Reading, en Angleterre, que se joue l’avenir du chocolat, rapporte le New Yorker. Là, les techniciens de l’ICQC couvent 400 variétés de cacao de différents pays producteurs. Grâce à la météo locale très éloignée des standards tropicaux, aucun insecte prédateur du cacao ne peut survivre. Après une période de quarantaine et diverses boutures – le processus dure près de trois ans au total –, la plante peut repartir dans un autre pays que celui dont elle est issue.
Les chercheurs du centre ont par ailleurs établi que le cacao devrait plutôt bien résister au changement climatique, les rendements augmentant quand le cacaoyer est exposé à des taux élevés de CO2. A défaut d’être une vraie bonne nouvelle, cela rassurera les amateurs de chocolat.
A lire (en anglais) sur le New Yorker.
A lire sur Terraeco.net : « Nestlé se bat pour son pré carré de cacao »
-
Terra eco
-
Terra eco
Affichage : Voir tout | Réduire les discussions