Le bois, le marc de raisin ou encore les céréales, sont des matières organiques qui peuvent devenir des sources d’énergie et produire de la chaleur. On appelle ça la biomasse. Ces matières végétales sont nombreuses et sont classées dans différentes catégories :
le bois
les sous-produits du bois (sciures, écorces, branchages, parquets...)
les sous-produits de l’industrie tels que les déchets des industries alimentaires (marcs de raisins et de café, pépins de raisins...)
les produits de l’agriculture traditionnelle comme les céréales, mais aussi des résidus comme la paille et des plantes comme le saule
les déchets urbains comme les boues des stations d’épuration
La biomasse est une source d’énergie puisqu’elle stocke de l’énergie solaire, capturée grâce à la photosynthèse. Elle peut être mise à profit de différentes manières. La biomasse est surtout utilisée en combustion directe, dans une chaudière domestique ou collective par exemple. Par méthanisation (la dégradation naturelle des matières organiques sans oxygène), elle peut aussi produire du biogaz. Et après transformation chimique, on peut obtenir des biocarburants.
Cette énergie n’a pas d’impact sur l’effet de serre. Même si elle libère du CO2 lors de la combustion, cela équivaut au CO2 qu’a absorbé auparavant l’arbre ou la plante.
En 2006, la biomasse représentait 2/3 des énergies renouvelables, avec une production de 11,2 Mtep (millions de tonnes d’équivalent pétrole), dont 9,3 Mtep pour le bois énergie. Les productions de biogaz et de biocarburants sont quant à elles minimes : 0,2 Mtep et 0,7 Mtep. Avec les 22 nouveaux projets la filière biomasse se développe donc en France. Ces 22 centrales auront une puissance électrique cumulée de 300 MW, soit le tiers d’un réacteur nucléaire.
Crédit photo : Gary Bridgman
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