5,5 milliards de dollars sur cinq ans pour des toits tout vert. C’est le montant du portefeuille du programme de la ville de Mexico pour planter des jardins sur les toits de ses bâtiments publics. Et ce, pour absorber le dioxyde de carbone (CO2) qui pollue l’air de la ville. Avec ses 20 millions d’habitants et ses 4 millions de véhicules, le nouveau cheval de bataille de l’une des capitales les plus polluées au monde, est donc le changement climatique.
L’objectif ? Réduire les émissions de gaz à effet de serre de la ville de 4,4 millions de tonnes par an. Pas si énorme que ça…puisqu’à titre indicatif, le pays en produit 643 millions de tonnes par an. Sur les 9300m2 de toits qui appartiennent à la ville, gazon et arbustes de tous genres remplaceront petit à petit l’asphalte et les réservoirs à gaz.
Inciter les citoyens
Pour que tout le monde fasse sa BA, la mairie fait un geste en direction des entreprises et des citoyens lambda. Ceux qui mettront leur toit à la mode verte se verront offrir des crédits d’impôts. Et avec l’architecture de la ville -des toits plats- rien de plus facile que de jardiner sur les toits.Et il est peut-être temps de s’y mettre, puisqu’une récente étude a pointé du doigt les effets néfastes de la pollution sur l’odorat. Selon l’Université nationale autonome du Mexique, les habitants de Mexico ne seraient plus capables de faire la différence entre l’odeur d’un plat brûlé et du café…
Crédit photo : scottnicholay
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